Illustrations
Figure 1
Imagerie du métabolisme glucidique : scintigraphie myocardique au 18 F-FDG. Patient de 56 ans à haut risque cardiovasculaire, adressé pour l’exploration d’un tableau d’angor d’effort. (A) La scintigraphie de perfusion au thallium montre, à l’effort, une hypofixation inféro-latérale étendue débordant à la paroi inférieure (flèches blanches), partiellement réversibles au repos (flèches jaunes), témoignant d’une ischémie inféro-latérale débordant en inférieur (3 segments/17). (B) La tomographie par émission de positons (TEP) au 18 FDG réalisée 24 heures après la fin de l’effort montre un hypermétabolisme glucidique marqué (flèches blanches) en regard du territoire inféro-latéral, témoignant de la persistance, à distance de la fin de l’épreuve d’effort, d’un métabolisme aérobie dans la paroi inféro-latérale ischémique.
Figure 1
Figure 2
Imagerie de l’innervation sympathique : scintigraphie myocardique au 123 I-MIBG. Patient de 74 ans adressé pour l’exploration d’un syndrome coronarien aigu sans sus-décalage du segment ST 12 jours auparavant. La scintigraphie de perfusion au thallium montre, à l’effort, une hypofixation apicale débordant à la couronne apicale (flèches rouges ; 5 segments/17), réversible au repos (images de repos non représentées), témoignant d’une ischémie à ce niveau. La scintigraphie de l’innervation myocardique au 123 I-MIBG réalisée au repos, 48 heures plus tard, montre une hypofixation du 123 I-MIBG dans le même territoire (flèches blanches).
Figure 2
Figure 3
Imagerie de l’expression des sélectines : scintigraphie myocardique au 99m Tc-fucoïdane. Rat chez lequel une ischémie myocardique a été induite expérimentalement par ligature de l’artère interventriculaire antérieure, durant 5 minutes. Six heures après la fin de l’ischémie, du 99m Tc-fucoïdane a été injecté en intraveineux. La scintigraphie montre une plage d’hyperfixation en regard de la paroi myocardique antérieure du ventricule gauche (triangulations), à distance de l’épisode d’ischémie.
Figure 3
Tableaux
Auteurs
1 Assistance publique des hôpitaux de Paris, Hôpital Bichat, Service de médecine nucléaire, 46, rue Henri Huchard, 75018 Paris, France
2 Inserm 1148 (LVTS), 46, rue Henri Huchard, 75877 Paris Cedex 18, France
3 Université Paris Diderot, 16, rue Henri Huchard, 75018 Paris, France
Les syndromes coronaires aigus constituent l’une des principales causes d’urgences médicales. L’incertitude diagnostique en cas de syndrome coronaire aigu non ST+ est responsable d’une augmentation de la morbi-mortalité et de surcoûts substantiels. En conséquence, des outils diagnostiques précoces et spécifiques apparaissent nécessaires pour explorer des épisodes ischémiques brefs, même après résolution de ceux-ci, dans ce qui est appelé l’exploration de la « mémoire ischémique ». Plusieurs approches fonctionnelles non invasives ont été développées, en particulier en imagerie nucléaire. Nous présentons dans cette revue les principaux axes d’exploration de la mémoire ischémique myocardique par imagerie fonctionnelle, ainsi que les perspectives potentielles à venir.
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