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L'Orthodontie Française

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Rééducation myofonctionnelle orofaciale : comment prendre en charge les cas simples in office ? Volume 94, numéro 1, Mars 2023

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

Tableaux

Auteurs
1 22 rue de Turin, 75008 Paris, France
2 Département d’Orthopédie Dento-Faciale, Faculté d’Odontologie, rue Guillaume Paradin, 69372 Lyon cedex 08, France
3 Unité Fonctionnelle d’Orthopédie Dento-Faciale, Centre de Traitements Dentaires, Hospices Civils de Lyon, 6-8 place Depéret, 69365 Lyon cedex 03, France
4 19 place des Comtes du Maine, 72000 Le Mans, France
Correspondance : martini.barbara5@gmail.com

Introduction

La prévalence des dyspraxies linguales est élevée mais leur prise en charge par un kinésithérapeute spécialisé n’est pas requise pour la totalité des patients. L’objectif de cet article était de proposer un organigramme décisionnel séparant, via les critères diagnostiques, les patients pouvant être gérés in office des patients nécessitant une rééducation myofonctionnelle orofaciale chez un professionnel de la rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMOF) et de fournir, le cas échéant, des fiches d’exercices simples.

Matériel et méthode

Une experte, kinésithérapeute maxillo-faciale, issue de l’école Fournier, a proposé, en s’appuyant sur la littérature, son expérience de clinicienne et en concertation avec des orthodontistes, différents critères de sévérité de dyspraxies, ainsi que des exercices à mettre en œuvre pour les cas gérables in office.

Résultats

L’arbre décisionnel, les critères diagnostiques et les exercices sont fournis.

Discussion

L’organigramme s’appuie sur la littérature, essentiellement sur des avis d’experts compte tenu du faible niveau de preuve des études publiées. La fiche d’exercices ayant été réalisée par une kinésithérapeute issue de l’école Fournier reflète nécessairement cette influence.

Conclusion

Des études complémentaires, telles qu’un essai clinique, pourraient permettre de comparer la validité de l’indication de la RMOF obtenue par un orthodontiste à l’aide de l’arbre décisionnel avec l’indication posée en aveugle par un kinésithérapeute. Par ailleurs, l’efficacité de la rééducation délivrée in office pourrait être évaluée à l’aide d’un groupe témoin.