L'Orthodontie Française
MENURééducation myofonctionnelle orofaciale : comment prendre en charge les cas simples in office ? Volume 94, numéro 1, Mars 2023
- Mots-clés : Rééducation myofonctionnelle orofaciale, Langue, Fonction, Parafonction, Ventilation, Déglutition, Orthodontie, Kinésithérapie, Dysmorphie
- DOI : 10.1684/orthodfr.2023.121
- Page(s) : 113-29
- Année de parution : 2023
Introduction
La prévalence des dyspraxies linguales est élevée mais leur prise en charge par un kinésithérapeute spécialisé n’est pas requise pour la totalité des patients. L’objectif de cet article était de proposer un organigramme décisionnel séparant, via les critères diagnostiques, les patients pouvant être gérés in office des patients nécessitant une rééducation myofonctionnelle orofaciale chez un professionnel de la rééducation myofonctionnelle orofaciale (RMOF) et de fournir, le cas échéant, des fiches d’exercices simples.
Matériel et méthode
Une experte, kinésithérapeute maxillo-faciale, issue de l’école Fournier, a proposé, en s’appuyant sur la littérature, son expérience de clinicienne et en concertation avec des orthodontistes, différents critères de sévérité de dyspraxies, ainsi que des exercices à mettre en œuvre pour les cas gérables in office.
Résultats
L’arbre décisionnel, les critères diagnostiques et les exercices sont fournis.
Discussion
L’organigramme s’appuie sur la littérature, essentiellement sur des avis d’experts compte tenu du faible niveau de preuve des études publiées. La fiche d’exercices ayant été réalisée par une kinésithérapeute issue de l’école Fournier reflète nécessairement cette influence.
Conclusion
Des études complémentaires, telles qu’un essai clinique, pourraient permettre de comparer la validité de l’indication de la RMOF obtenue par un orthodontiste à l’aide de l’arbre décisionnel avec l’indication posée en aveugle par un kinésithérapeute. Par ailleurs, l’efficacité de la rééducation délivrée in office pourrait être évaluée à l’aide d’un groupe témoin.