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L'Orthodontie Française

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Effets dento-squelettiques de la force extra-orale sur gouttière maxillaire dans la correction précoce des malocclusions de classe II Volume 93, numéro 3, Septembre 2022

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

Tableaux

Auteurs
1 Department of Orthodontics, School of Dentistry, State University of Rio de Janeiro, Boulevard 28 de Setembro, 157, Vila Isabel, Rio de Janeiro, RJ 20551-030, Brésil
2 Sous-section d’Orthopédie Dento-Faciale, Faculté de Chirurgie dentaire, Université de Nice Sophia Antipolis, 24 avenue des Diables Bleus, 06357 Nice cedex 04, France
3 Department of Experimental and Clinical Medicine, Section of Dentistry, Orthodontics, University of Florence, Plazza di San Marco, 4, 50121 Firenze, Florence, Italie
* Traduction de l’article paru dans la revue Progress in Orthodontics (Miguel JAM, Masucci C, Fernandes LQP, et al. Dentoskeletal effects of the maxillary splint headgear in the early correction of Class II malocclusion. Prog Orthod 2020;21:11). Avec l’accord des auteurs et de l’éditeur. Tous nos remerciements.
** Correspondance : flaviaartese@gmail.com

Objectif

L’objectif de cet article était de comparer les changements dento-squelettiques produits par la force extra-orale sur gouttière maxillaire et la force extra-orale cervicale pendant la phase précoce du traitement de classe II, en particulier au niveau du surplomb initial et de la position des incisives supérieures.

Matériels et méthodes

Dans cette étude rétrospective, les cas de 28 patients en classe II traités avec la force extra-orale sur gouttière maxillaire (maxillary splint headgear ou MSG, âge moyen 10,1 ± 1,9 ans) et de 28 patients en classe II traités avec la force extra-orale à traction cervicale (cervical headgear group ou CHG, âge moyen 9,5 ± 1,9 ans) ont été étudiés avant et après le traitement. Les comparaisons statistiques entre les deux groupes pour les mesures céphalométriques à T1 et pour les changements entre T2 et T1 ont été effectuées au moyen de tests t d’échantillons indépendants.

Résultats

Le MSG a montré une réduction significativement plus importante du surplomb par rapport au CHG (-2,4 mm et -0,7 mm, respectivement) et un redressement significativement plus important des incisives maxillaires (-1,8 mm et 0,4 mm, respectivement). Dans le MSG, la correction du surplomb était principalement due à l’avancement mandibulaire (3,5 mm), tandis que la correction de la relation molaire (3,9 mm) était à 64 % squelettique et à 36 % dento-alvéolaire. Dans le CHG, la correction du surplomb était également plus squelettique, en raison de la croissance mandibulaire (1,8 mm), tandis que la correction de la relation molaire (3,5 mm) était à 63 % dento-alvéolaire et à 37 % squelettique.

Conclusions

Les deux groupes ont présenté des modifications squelettiques mandibulaires favorables, qui étaient plus significatives dans le groupe MSG. En ce qui concerne le mouvement des dents, la force extra-orale sur gouttière maxillaire était plus efficace pour redresser les incisives supérieures et réduire le surplomb que la force extra-orale cervicale.