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Revue de neuropsychologie

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Les troubles dysexécutifs après accident vasculaire cérébral Volume 11, numéro 2, Avril-Mai-Juin 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

Tableaux

Les troubles cognitifs vasculaires

Les troubles cognitifs vasculaires (TCV) incluent l’ensemble des troubles cognitifs d’origine vasculaire, quelle qu’en soit leur sévérité (trouble cognitif léger [TCL] et trouble cognitif majeur [TCM]). Ils correspondent aux démences des classifications antérieures au DSM5. Rappelons que les mécanismes des lésions vasculaires sont multiples : infarctus multiples versus unique affectant un site stratégique, infarctus territorial (principalement lié aux pathologies des gros vaisseaux et embolies d’origine cardiaque), versus lacunaire (lié à une maladie des petites artères sporadique ou génétique parmi lesquelles le CADASIL est la plus connue) et les hémorragies. Au-delà des seules lésions vasculaires, il a été proposé d’inclure aussi dans les TCV les troubles cognitifs mixtes, notamment liés à une maladie d’Alzheimer [1](figure 1).

Le diagnostic des TCV est réalisé chez des patients pris en charge dans deux filières de soins principales :

  • l’unité neurovasculaire où le patient est pris en charge pour un accident vasculaire cérébral (AVC), les AVC les plus fréquents étant les AVC ischémiques (65 à 90 %) suivi des AVC hémorragiques : 30 % (10 à 25 % d’hémorragie cérébrale et 1 à 5 % d’hémorragie méningée) et des thromboses veineuses cérébrales (1 %).La prévalence des troubles cognitifs post-AVC a été surtout documentée pour les TCM [2]. En revanche, il y a moins d’études estimant les TCL et celles-ci ont rapporté une grande hétérogénéité. Une méta-analyse récente [3] a examiné la prévalence des TCL et TCM post-AVC, évaluée par bilan neuropsychologique effectué au moins un mois après l’AVC. Elle a montré que la moitié des patients ont des troubles cognitifs post-AVC, dont 2/3 sont un TCL et 1/3 un TCM. Le facteur principal de variation qui explique l’hétérogénéité des prévalences des TCV n’est pas le type d’AVC ou la taille de la lésion post-AVC mais le critère de déficit cognitif. Ainsi, Barbay et al. [3] ont montré que les études utilisant un score seuil supérieur au percentile 7 rapportent une prévalence de troubles cognitifs totaux post-AVC majorée de 14 % par comparaison aux études utilisant un seuil < au percentile 7. Enfin, cette étude illustre aussi la grande variabilité des profils de déficits cognitifs et la classique prédominance de l’atteinte des fonctions exécutives ; la diminution de la rapidité de l’action n’étant pas toujours retrouvée [4] ;
  • la consultation mémoire où c’est le trouble cognitif ou comportemental sans épisode clinique d’AVC qui révèle la pathologie vasculaire. L’étude de Rotterdam [5] a révélé le poids des TCV sans épisode d’AVC clinique en montrant que seule une nouvelle lésion vasculaire sur sept en IRM était associée à un AVC clinique.

Dans cet article, nous nous intéresserons plus spécifiquement aux TCL ou TCM post-AVC.

L’évaluation des troubles cognitifs vasculaires

Afin d’harmoniser l’évaluation des troubles cognitifs liés à une pathologie cérébrovasculaire, le groupe VASCOG, sous l’impulsion de Hachinski et al. [6], a proposé une batterie d’harmonisation des standards. C’est dans ce contexte, où il était alors possible d’intégrer une évaluation standardisée des TCV, qu’un groupe de réflexion pour l’évaluation cognitive vasculaire (GRECogVASC) s’est constitué sous l’égide du Groupe de réflexion sur l’évaluation cognitive et de la Société française neurovasculaire. Ce groupe avait trois objectifs principaux :

  • réaliser une adaptation francophone de la batterie d’harmonisation ;
  • utiliser la batterie GRECogVASC pour évaluer la fréquence et le profil des troubles cognitivocomportementaux post-AVC ;
  • définir leurs déterminants lésionnels qu’ils soient vasculaires (i.e., localisation et volume de la lésion, etc.) ou liés à une pathologie amyloïde en utilisant la tomographie d’émission de positons au florbétapir dans l’étude ancillaire IDEA3 (NCT02813434).

La batterie francophone d’harmonisation GRECogVASC [7] repose sur une série d’épreuves évaluant cinq domaines :

  • le langage ;
  • les aptitudes visuospatiales et constructives ;
  • la mémoire épisodique ;
  • les fonctions exécutives ;
  • la rapidité d’action.

À ces épreuves ont été adjoints un test de repérage, une évaluation des modifications comportementales, de la dépression et de l’incapacité. Quelques spécificités ont été développées sur ces épreuves avec, par exemple, l’utilisation d’indices reflétant les processus stratégiques en mémoire validés en pathologie vasculaire [8] et la normalisation de fluences verbales sur une minute. Pour explorer la rapidité de l’action, des épreuves de chronométrie mentale sont aussi proposées, permettant de déterminer l’origine du ralentissement [9](tableau 1).

La normalisation de cette batterie a été réalisée auprès de 1003 sujets et elle est actuellement disponible sous la forme d’un ouvrage [10]. Le critère optimal de déficit cognitif couple l’utilisation d’un score combiné (regroupant plusieurs domaines de la batterie GRECogVASC et un seuil au percentile 5 [11]). Ce critère de déficit cognitif optimise la précision diagnostique dans la mesure où il offre une sensibilité optimale tout en gardant le taux de faux positifs à 5 % [3]. Ce type de fonctionnalité a été implémenté dans l’application informatique AMIENSCOG [12] qui sera diffusée prochainement.

Les troubles dysexécutifs post-AVC

Les fonctions exécutives correspondent à un large nombre de processus de contrôle dont l’approche provient de différents domaines théoriques (mémoire de travail, attention, etc.) [13]. Elles peuvent se définir comme des fonctions de haut niveau, qui contrôlent les autres fonctions et interviennent dans les situations non familières (c’est-à-dire nouvelles, conflictuelles ou complexes) et familières quand ces situations impliquent une optimisation de l’efficience (attribuées souvent à une activation attentionnelle). À ces aspects cognitifs peuvent être associés les aspects comportementaux traduisant une atteinte des processus de contrôle et les processus socioémotionnels, ces derniers faisant actuellement l’objet de nombreux travaux [10, 14-16]. C’est cette vision élargie des fonctions exécutives qui sera retenue pour cet article consacré aux troubles exécutifs post-AVC.

Une grande majorité de la littérature rapporte une atteinte exécutive cognitive, quel que soit le type d’AVC [4]. Dans le domaine comportemental, la plupart des études se sont concentrées sur l’hypoactivité globale, avec perte d’initiative et désintérêt ou apathie, qui est observée chez 20 à 40 % des AVC avec une prévalence globale estimée à 34,6 % dans une méta-analyse récente [17]. Le profil des troubles exécutifs (cognitifs et comportementaux) post-AVC a été spécifié dans l’étude multicentrique du Groupe de réflexion pour l’évaluation des fonctions exécutives (Grefex) [18] incluant 237 patients (infarctus : n = 57 ; hémorragie cérébrale : n = 54 ; rupture d’anévrysme de la communicante antérieure compliquée : n = 80 ; TVC : n = 46) et utilisant une batterie standardisée [19], des critères de diagnostic des troubles exécutifs [20] et des critères de déficit [11]. Rappelons brièvement que la batterie standardisée du Grefex explore les processus cognitifs et comportementaux les plus spécifiques selon les travaux de validation recensés dans la littérature. Des critères diagnostiques du syndrome dysexécutif cognitif (déficit observé aux tests cognitifs) et comportemental (trouble observé à l’ISDC) ont été validés sur la base de cette batterie utilisée dans plusieurs pathologies en montrant leur association avec la perte d’autonomie dans les activités de vie quotidienne [20]. Ils préconisent de ne retenir la présence d’un syndrome dysexécutif cognitif et/ou comportemental que si le trouble observé aux tests ou l’hétéroquestionnaire n’est pas mieux expliqué par un trouble plus élémentaire, (langage, capacités visuospatiales, dépression, etc.). Quant au critère de déficit, il repose sur une méthode validée pour l’interprétation des données neuropsychologiques brièvement rappelée dans le paragraphe consacré à la batterie GRECogVASC [11].

Les résultats de l’étude Grefex [18] confirment la fréquence élevée du syndrome dysexécutif post-AVC (55,7 % ; IC 95 % : 48-63,4). Ces troubles s’expriment dans la sphère cognitive et comportementale et sont plus fréquemment dissociés (atteinte isolée : 54,5 % soit 21,6 % de déficit cognitif isolé et 33 % de troubles comportementaux isolés). Enfin, ils constituent des facteurs indépendants du devenir fonctionnel, soulignant l’intérêt de les évaluer de façon conjointe mais séparée. Cette fréquence diffère selon le type d’AVC, avec une fréquence plus élevée des troubles dysexécutifs cognitifs dans l’hémorragie et des troubles dysexécutifs comportementaux dans l’infarctus et l’hémorragie. La fréquence plus élevée des troubles dans les hémorragies corrobore les rares données de la littérature montrant que l’hémorragie cérébrale est un facteur de risque de TCM [2]. Le profil dominant associe des troubles de l’initiation, de la génération d’information et une apathie, quel que soit le type d’AVC. Cette prédominance du ralentissement et de l’atteinte exécutive est retrouvée dans une étude très récente réalisée auprès des 404 patients de la cohorte GRECogVASC [3]. Ces résultats soulignent l’importance de l’atteinte exécutive cognitive et comportementale avec une prédominance du ralentissement post-AVC.

Le ralentissement

La prédominance du ralentissement post-AVC souligne l’intérêt d’en déterminer l’origine. Des liens entre le ralentissement de l’action et les fonctions de contrôle ont déjà été décrits. Ainsi, la lenteur observée dans des tâches simples et répétitives, comme la condition simple du Trail Making Test ou du Stroop, est souvent assimilée à une atteinte exécutive sous la forme d’un trouble de l’initiation de l’action [21] ou attentionnelle sous la forme d’un trouble du maintien de l’alerte selon la terminologie proposée par Posner et Petersen [22], ces deux approches se recouvrant partiellement. Ce ralentissement de l’action est souvent appelé ralentissement psychomoteur ou de la vitesse de traitement. Toutefois, il peut théoriquement provenir d’une perturbation à différents niveaux tels que les processus perceptifs, moteurs, attentionnels et décisionnels, comme proposé dans le modèle de Godefroy et al. [9](figure 2).

C’est sur la base de cette modélisation opérationnalisée par des tâches de chronométrie mentale (tapping digital, temps de réaction simple [T], temps de réaction à choix, tâche d’identification visuelle) que le ralentissement a été exploré après un AVC.

Ces travaux ont montré que le ralentissement de l’action post-AVC est principalement dû à un ralentissement des processus perceptivomoteurs [23] et que l’atteinte du maintien de l’alerte (qui correspond au processus exécutif d’initiation de l’action) est principalement observée dans la pathologie frontomésiale, essentiellement liée à une rupture compliquée d’anévrysme de l’artère communicante antérieure [24]. Il est également important de noter que ce ralentissement dans une tâche de tapping a été trouvé associé au devenir fonctionnel [23], ce qui soutient que le ralentissement de l’action est une conséquence importante de l’AVC et qu’il pourrait constituer un indice de sévérité.

Enfin, la fréquence des atteintes exécutives dans la pathologie cérébrale vasculaire questionne la sensibilité de la batterie GRECogVASC qui inclut seulement trois (Trail Making Test et les deux tests de fluence verbale) des huit tests de la batterie Grefex. La batterie GRECogVASC est satisfaisante pour les deux sous-types d’AVC les plus fréquents (infarctus et hémorragie). Cela indique que l’utilisation d’une batterie explorant exhaustivement les fonctions exécutives (batterie Grefex [19]) reste nécessaire pour ne pas méconnaître de déficit en cas de thrombose veineuse cérébrale et rupture anévrysmale [18] ou dans tous les cas d’AVC où une incapacité inexpliquée est observée.

Les troubles comportementaux dysexécutifs et les troubles socioémotionnels

La cognition sociale fait référence à l’ensemble des compétences, telles les connaissances sociales, la perception et le traitement des signaux sociaux émotionnels et la représentation des états mentaux d’autrui. Des liens entre les troubles dysexécutifs comportementaux (dont l’apathie) et les troubles socioémotionnels ont été rapportés dans l’AVC [14, 25], soulignant l’intérêt d’explorer la cognition sociale dans cette pathologie où l’apathie est fréquente [17].

La revue de la littérature de Yuvaraj et al. [26] a inclus 92 études ayant exploré la reconnaissance des expressions émotionnelles faciales et de la prosodie. Il y est trouvé une fréquence élevée des articles rapportant des troubles de la reconnaissance émotionnelle, tant pour les visages 29/31 (93,5 %) que la prosodie 31/36 (86,1 %) dans les lésions de l’hémisphère droit. Une des limites de cette analyse est qu’elle ne permet pas d’explorer le biais de publication.

Les études s’intéressant à la théorie de l’esprit sont moins nombreuses dans cette pathologie et la prévalence de ces troubles, à notre connaissance, n’a pas été spécifiée. Les déficits sont toutefois fréquents, et ce, quelle que soit la tâche utilisée [27]. Certaines études ont aussi questionné les liens entre théorie de l’esprit et fonctions exécutives. Ainsi, une revue d’Aboulafia-Brakha et al. [28] rapporte une nette congruence entre le fonctionnement exécutif et la théorie de l’esprit, ces deux domaines étant simultanément préservés ou atteints dans une grande majorité des études.

Deux limites principales aux études explorant les troubles socioémotionnels post-AVC doivent être soulignées : peu ont effectué des tâches contrôles (ou les ont précisées) et peu ont contrôlé l’impact possible du syndrome anxiodépressif, malgré sa fréquence après un AVC (33 %) [29].

Fonctions exécutives, mémoire épisodique et mémoire de travail

Les relations entre fonctions exécutives et mémoire épisodique sont centrées sur les processus stratégiques, correspondant principalement, en pratique clinique, aux processus de récupération de l’information en mémoire. Ces processus permettent de récupérer l’information avec des indices minimes comme en situation de rappel libre et permettent de sélectionner des informations préalablement apprises parmi des distracteurs (permettant de contrôler les fausses reconnaissances). Certains auteurs ont montré que l’étude de ces profils en mémoire épisodique pourrait contribuer à orienter l’hypothèse diagnostique en pathologie neurodégénérative : les pathologies sous-corticofrontales (maladie de Parkinson, paralysie supranucléaire progressive) perturbent le rappel libre et peu le rappel indicé et la reconnaissance, évoquant plutôt un trouble spécifique du processus stratégique de récupération en mémoire alors que les lésions incluant les régions médiotemporales (maladie d’Alzheimer) perturbent les deux types de rappel, ce qui évoque un trouble du stockage et/ou de l’encodage [30].

Dans la démence vasculaire, certaines études ont montré que le profil mnésique le plus fréquemment rencontré était plutôt comparable à celui rencontré dans la pathologie sous-corticofrontale [31]. Toutefois, dans cette revue, les études ayant documenté les profils mnésiques sont peu nombreuses et ne sont pas représentatives de l’ensemble des démences vasculaires (prédominance des démences avec lésions ischémiques sous-corticales où l’atteinte exécutive prédomine).

En outre, dans une étude réalisée auprès de 73 patients ayant subi un AVC, nous avons montré que l’atteinte des processus stratégiques au test RL-RI16 (définis par une normalisation des rappels 3 et différé après indiçage et/ou un taux anormal de fausses reconnaissances) est observée uniquement dans les lésions frontales mais pas dans les lésions sous-corticales [8]. De surcroît, l’atteinte des fonctions exécutives et l’atteinte des processus stratégiques étaient indépendamment associées à la présence d’une lésion frontale indiquant que les processus stratégiques en mémoire épisodique doivent être dissociés des processus évalués par les tests classiques de fonctions exécutives. Ces résultats rejoignent d’autres études montrant que l’atteinte de ces processus stratégiques dans la pathologie post-AVC est minoritaire et observée essentiellement dans les lésions frontales parasagittales liées à une thrombose veineuse du sinus longitudinal supérieur [32] ou une rupture d’anévrysme de l’artère communicante antérieure [33]. En pratique, ce travail révéla donc que, contrairement à une assertion répandue, le profil habituel des troubles mnésiques post-AVC est une atteinte des processus d’encodage-stockage (i.e., absence de normalisation du rappel par l’indiçage et/ou déficit de la reconnaissance), résultat depuis confirmé par notre pratique clinique.

L’association des troubles dysexécutifs et de mémoire épisodique avec un profil d’atteinte des processus d’encodage-stockage post-AVC engendre une difficulté pour le clinicien car un profil proche est observé dans la maladie d’Alzheimer. En effet, des travaux récents, notamment du Grefex [34], ont documenté la fréquence et la précocité de l’atteinte dysexécutive dans la MA. En pratique, face à ce profil cognitif, comment différencier un TCV versus une maladie d’Alzheimer ? Autrement dit, le classique contraste mémoire/fonctions exécutives est-il toujours d’actualité ? Cette question a fait l’objet d’un travail récent avec vérification des biomarqueurs de maladie d’Alzheimer [35] qui a confirmé la prédominance du déficit mnésique dans la maladie d’Alzheimer, mais réfute la sévérité supérieure des troubles dysexécutifs des TCV. Ces résultats doivent être pris en compte pour différencier TCV et maladie d’Alzheimer.

Une analogie a également été suggérée entre la mémoire de travail et les fonctions exécutives par le biais des processus de l’administrateur central (mise à jour, processus de coordination) [36, 37]. Cependant, cette conception demeure peu étayée. Dans la pathologie vasculaire, un travail [38] a montré que :

  • les tâches évaluant l’administrateur central sont peu perturbées quand la charge en mémoire à court terme impliquée dans ces tâches est ajustée aux capacités individuelles des patients ;
  • les troubles en mémoire de travail ne peuvent rendre compte de l’ensemble des troubles des fonctions exécutives.

En conclusion, l’ensemble de ces éléments confirme la fréquence élevée des atteintes exécutives en pathologie vasculaire, avec une dissociation fréquente entre atteinte cognitive et comportementale, soulignant la nécessité d’évaluer les deux domaines chaque fois que possible. La fréquence de ces atteintes exécutives a permis de proposer une évaluation reposant sur trois tests (tests de fluence verbale, Trail Making Test) et l’évaluation des troubles comportementaux de la batterie d’harmonisation des standards. Rappelons que cette proposition mériterait une validation croisée et qu’elle est satisfaisante uniquement pour les deux sous-types d’AVC les plus fréquents (infarctus et hémorragie cérébrale) alors qu’une batterie exécutive large reste nécessaire pour ne pas méconnaître de déficit en cas de thrombose veineuse cérébrale et rupture anévrysmale ou dans tous les cas où une incapacité reste inexpliquée. La fréquence des troubles socioémotionnels mérite des travaux complémentaires, mais il est nécessaire de les évaluer face à une modification dans ce domaine. La batterie d’évaluation standardisée des troubles socioémotionnels Grefex 2 est en cours de normalisation et pourrait permettre de mieux spécifier ces troubles et le lien avec les troubles dysexécutifs.

Liens d’intérêt

les auteurs déclarent ne pas avoir de lien d’intérêt en rapport avec cet article.

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