JLE

Médecine de la Reproduction

MENU

Les réserves ovariennes Volume 21, numéro 2, Avril-Mai-Juin 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2
Auteurs
UMR Inra-université de Tours-CNRS-IFCE, Nouzilly, France
* Tirés à part

Chez la femme, comme chez tous les mammifères, il existe deux réserves de follicules dans les ovaires : la réserve « statique » de follicules primordiaux, et la réserve « dynamique » de follicules antraux en croissance. On connaît maintenant de nombreux gènes impliqués dans la formation de la réserve statique et dans le recrutement des follicules primordiaux, et dont des mutations sont susceptibles d’altérer ces deux populations de follicules. La réserve dynamique, visible par échographie, peut être estimée par les teneurs sanguines en hormone antimüllérienne (AMH), étant donné la forte corrélation qui existe entre ces dernières et le nombre de follicules antraux en croissance qui la sécrètent. Il existe également deux relations entre ces deux réserves. D’une part l’AMH est susceptible de bloquer le recrutement des follicules primordiaux, ce qui permet une gestion du pool de follicules primordiaux par les follicules en croissance. D’autre part, il y a aussi une corrélation positive entre le nombre de follicules primordiaux et le nombre de follicules en croissance chez la femme - mais aussi chez la vache et la souris.

Licence Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International