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Médecine de la Reproduction

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Le blastocyste : avantages et limites de la culture prolongée Volume 21, numéro 1, Janvier-Février-Mars 2019

Auteurs
1 Service de médecine et biologie de la reproduction, hôpital Bretonneau, Tours, France
2 Physiologie de la reproduction et des comportements, UMR85, Institut national de la recherche agronomique, Centre national de la recherche scientifique, université François Rabelais, Tours, Nouzilly, France
* Tirés à part

Lors de la prise en charge d’un couple infertile en fécondation in vitro (FIV), l’objectif est d’aboutir à une naissance vivante sans complication pour la mère et l’enfant. La culture embryonnaire prolongée permet l’identification in vitro d’embryons capables de progresser jusqu’au stade de blastocyste après cinq à six jours de culture, afin de transférer/vitrifier ces embryons avec le meilleur potentiel implantatoire. Sa pratique dans les centres français est encore très hétérogène. Cet article présente, de façon non exhaustive, les avantages et les limites du recours à cette culture prolongée. La mise en œuvre d’une pratique affirmée de culture prolongée doit résulter d’une décision collégiale impliquant les cliniciens et les biologistes. Cette stratégie présente des avantages indéniables mais expose à des risques et à des limites qu’il faut bien intégrer dans le discours avec les patients. En effet, elle affecte l’organisation et la mobilisation du personnel du service concerné, ainsi qu’une étape clé dans le parcours d’un couple en FIV : le transfert embryonnaire. Si la littérature internationale est assez consensuelle pour affirmer la force du blastocyste dans une stratégie de transfert monoembryonnaire, la variabilité des pratiques selon les centres témoigne bien que la balance entre intérêts et limites reste discutée.

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