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Médecine thérapeutique / Endocrinologie

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Syndrome des ovaires polykystiques et insulino-résistance Volume 4, numéro 2, Mars - Avril 2002

Auteurs
INSERM U. 402, Faculté de médecine Saint-Antoine, 27 rue Chaligny, 75571 Paris cedex 12, France

Le syndrome des ovaires polykystiques (PCOS) est une pathologie très fréquente de la femme préménopausée, qui atteindrait une prévalence de 5 à 10 % dans cette population [1]. Il est caractérisé par l'association d'une anovulation chronique et d'un excès de sécrétion d'androgènes non lié à une pathologie spécifique telle qu'une tumeur virilisante ou un bloc enzymatique surrénalien par exemple. La physiopathologie de ce syndrome n'est pas clairement élucidée. Pour certains, le désordre primitif se situe au niveau hypothalamique, puisqu'une augmentation de la fréquence et de l'amplitude des pulses de LH hypophysaires, reflétant une augmentation de la sécrétion de GnRH hypothalamique, est une caractéristique de ce syndrome. Pour d'autres, le désordre serait primitivement ovarien, et les anomalies de sécrétion des hormones hypothalamo-hypophysaires ne seraient qu'une conséquence de la sécrétion accrue des androgènes par l'ovaire.