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Médecine et Santé Tropicales

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Tendances de la méningite au Niger de 2008 à 2015 : analyses complémentaires des données Volume 29, numéro 4, Octobre-Novembre-Décembre 2019

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
1 Programme ouest-africain de formation en épidémiologie, Burkina Faso
2 Université de Ouagadougou, 9268 Ouagadougou, Burkina Faso
3 Institut de recherche en sciences de la santé (IRS), Burkina Faso
4 Université de Niamey, Niger
* Correspondance

Introduction : Le Niger, se situant dans la ceinture de la méningite, est confronté de façon récurrente à des épidémies dont l’ampleur varie en fonction de l’année. L’objectif de cette étude était de décrire les tendances de la méningite et d’identifier le profil des agents pathogènes incriminés dans les épidémies de méningite au Niger. Méthodes : Nous avons conduit une analyse descriptive des données de méningite de 2008 à 2015. La population d’étude était constituée par les cas suspects et confirmés de méningite. Nous avons procédé à une analyse de tous les cas suspects et confirmés de méningite notifiés au Niger de 2008 à 2015. Résultats : Au total, 6167 (40,6 %) cas confirmés de méningite ont été identifiés. De ce fait, 5507 (89,3 %), 593 (9,6 %) et 66 (1,1 %) étaient respectivement attribuables à Neisseria meningitidis, Streptococcus pneumoniae et Haemophilus influenzae. Sur les 5507 Neisseria meningitidis, 2984 (54,2 %), 1333 (24,2 %), 1165 (21,1 %), 23 (0,4 %) et 2 (0,03 %) ont été respectivement causés par les sérogroupes Neisseria meningitidis A, W, C, X et B. Conclusion : Cette étude a permis de décrire les tendances de la méningite et d’identifier le profil des agents pathogènes incriminés dans les épidémies de méningite au Niger. Une émergence de Neisseria meningitidis C est constatée. Nous recommandons la vaccination contre ce sérogroupe.