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Connaissances et représentations de la prévention et du dépistage chez les consultants de centres de dépistage des infections sexuellement transmissibles Volume 13, numéro 8, Octobre 2017

Tableaux

Auteurs
Université Jean Monnet, Pôle santé Innovation, Service universitaire de médecine générale, 42270 Saint-Priest en Jarez

En France, on constate une recrudescence des infections sexuellement transmissibles (IST), notamment chez les sujets à risque, usagers des centres de dépistage anonyme et gratuit (CDAG). Ces consultants, majoritairement jeunes, souvent multipartenaires, s’estiment peu informés sur les IST, parfois surinformés. Après des informations reçues en milieu scolaire, il persiste de fausses idées sur l’infection à VIH (transmission, pronostic) et un manque de connaissance des autres IST. Malgré la peur du VIH, ils utilisent moins le préservatif, ne se considèrent pas à risque en raison de la confiance en leur partenaire et déplorent le caractère tabou des IST dans leur couple. Le dépistage, souvent différé par crainte du résultat, utilisé comme stratégie de prévention, est jugé plus efficace que les vaccins qui sont redoutés. L’anonymat des CDAG est préféré au risque de jugement du médecin généraliste.