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Journal de Pharmacie Clinique

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Impact de la conciliation médicamenteuse sur les erreurs de prescription à la sortie d’une hospitalisation en médecine interne Volume 37, numéro 4, Décembre 2018

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
1 Service de pharmacie, Hôpital Antoine Béclère, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, AP-HP, Clamart, France
2 Service de médecine aiguë polyvalente, Hôpital Antoine Béclère, Assistance Publique des Hôpitaux de Paris, AP-HP, Clamart, France
* Tirés à part

La continuité de la prise en charge médicamenteuse à l’interface hôpital/ville est un enjeu majeur de la sécurisation du parcours de soins. La conciliation médicamenteuse participe à cette sécurisation et permet la détection de divergences entre les traitements de sortie, habituels et hospitaliers. Cette étude dresse un état des lieux des divergences non intentionnelles de prescription et évalue l’impact d’une conciliation médicamenteuse au moment de la sortie. La conciliation médicamenteuse était réalisée par un pharmacien clinicien dans les 24 heures suivant la sortie d’un service de médecine interne et pendant 6 mois. Les patients dont les traitements étaient conciliés à l’admission et retournant au domicile étaient ciblés. Les divergences non intentionnelles (prévalence, gravité clinique potentielle), l’intérêt thérapeutique des traitements incriminés (service médical rendu), la proportion de prescriptions corrigées après l’intervention du pharmacien clinicien ont été analysés. Cent patients ont été inclus de manière consécutive. Trente divergences non intentionnelles pour 800 lignes de traitements ont été identifiées (3,75 %) et concernaient 24 patients et 7 classes thérapeutiques. Quatorze divergences ont été évaluées comme ayant un impact clinique potentiel et 24 traitements incriminés étaient dotés d’un service médical rendu important à majeur. Douze divergences non intentionnelles ont été corrigées à distance de la sortie. La conciliation médicamenteuse de sortie est complémentaire de celle à l’admission et repose sur une collaboration médico-pharmaceutique forte. Une conciliation médicamenteuse précédant la prescription de sortie devrait avoir un impact plus important sur la diminution des erreurs de prescription.