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Journal de Pharmacie Clinique

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Estimer les pertes de productivité dans les évaluations médico-économiques : c’est pas sorcier Volume 39, numéro 4, Décembre 2020

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Tableaux

Auteurs
1 Pôle de Santé publique, Service d’évaluation économique en santé, Hospices civils de Lyon, LyonFrance
2 Pôle pharmacie, Service de pharmacie, Grand hôpital de l’Est francilien, MeauxFrance
* Correspondance

Plusieurs études de type coût de la maladie ont montré que les pertes de productivité pouvaient représenter la plus grande part du coût de maladies chroniques ou invalidantes. Pourtant, les pertes de productivité restent très peu évaluées au sein des évaluations médico-économiques (EME) en France. Les pertes de productivité font partie des coûts dits « indirects ». La Haute autorité de santé (HAS), à travers le Guide des choix méthodologiques pour l’évaluation économique à la HAS, recommande de ne pas intégrer dans l’analyse de référence les coûts indirects dans les ratios différentiels coûts/résultats des EME. Cependant, les coûts indirects peuvent faire l’objet d’une analyse complémentaire. Le manque de données nécessaires à la valorisation des coûts indirects, le manque de consensus quant au choix d’une méthodologie pour la valorisation et la perspective de l’évaluation sont des raisons de l’absence de valorisation des pertes de productivité dans les EME. L’objectif de cet article est d’accompagner les acteurs de l’évaluation économique en santé (économistes, médecins, pharmaciens, étudiants…) dans la valorisation des pertes de productivité en mettant à disposition les informations nécessaires à travers la présentation des méthodes de valorisation, des exemples de pathologies avec valorisation détaillée et la présentation de résultats dans la littérature.

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