JLE

Journal de Pharmacie Clinique

MENU

Clomipramine dans le lait maternel : à propos d’un cas Volume 28, numéro 1, janvier-février-mars 2009

Auteurs
Laboratoire de pharmacocinétique et toxicologie clinique, Hôpital Purpan, Institut Fédératif de Biologie, 330 avenue de Grande Bretagne, TSA 40031, 31059 Toulouse Cedex 09, Laboratoire de physiopathologie et toxicologie expérimentales, UMR 181 INRA, ENVT, 23 chemin des Capelles, BP 87614, 31076 Toulouse Cedex 03, Service de gynécologie-obstétrique, Hôpital Paule-de-Viguier, CHU de Toulouse, 330 avenue de Grande Bretagne, TSA 70034, 31059 Toulouse Cedex 09

Suite à l’exposition chronique tout au long de la grossesse à la clomipramine prise par la mère à raison de 25 mg/j, le nouveau-né manifeste à sa naissance un syndrome d’inadaptation néonatale avec hypotonie et hypoventilation sans aucune conséquence grave. Au bout de 33 jours d’allaitement, la mère poursuivant son traitement, aucune trace de clomipramine ni de son métabolite n’a été détectée dans le sang du nouveau-né par une technique chromatographique liquide sensible et spécifique. Par contre, il a été retrouvé dans le lait maternel une concentration de clomipramine de 55,1 μg/L. L’allaitement peut être poursuivi et une surveillance clinique du couple mère-nourrisson est fortement conseillée.