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Rétention aiguë d’urine et schizophrénie : faut-il toujours incriminer le traitement ? Volume 97, numéro 10, Décembre 2021

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Tableaux

Auteurs
1 Psychiatre
2 Neurologue
3 Professeur de psychiatrie
4 CHU Hassan II, Fès
5 Faculté de médecine et de pharmacie de Fès, Université Mohamed Ben Abdellah
6 Hopital ibn al hassan, EinKadous CP 30000, Fès
* Correspondance

La survenue de rétention urinaire (RAU) chez les patients avec schizophrénie fait suspecter dans un premier temps une cause médicamenteuse ou organique. Or, dans un certain nombre de cas rapportés, aucune étiologie évidente n’a pu être détectée et un possible lien entre la catatonie et la RAU survenant au cours de l’évolution d’une schizophrénie a été évoqué. Dans cet article, nous rapportons le cas d’une rétention aiguë chez un patient avec schizophrénie en l’absence de catatonie et chez qui notre discussion diagnostique nous amène à suspecter un lien possible entre rechute schizophrénique et RAU.