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L'Information Psychiatrique

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Que penser des programmes de prévention pour les enfants de parents souffrant d’une maladie psychiatrique ? Volume 97, numéro 4, Avril 2021

Auteurs
1 Médecin assistante clinicienne, candidate spécialiste en psychiatrie infanto-juvénile, Université catholique de Louvain, avenue Hippocrate 10, 1200 Bruxelles, Belgique
2 Psychiatre, professeur ordinaire à l’Université de Lausanne, chef du Service de psychiatrie générale, Département de psychiatrie, Centre hospitalier universitaire vaudois, route de Cery 60, 1008 Lausanne, Suisse
3 psychiatre infanto-juvénile, professeur ordinaire à l’Université de Lausanne, cheffe du Service universitaire de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent, Département de psychiatrie, CHU Vaudois, avenue d’Echallens 9, 1004 Lausanne, Suisse
4 Psychiatre infanto-juvénile, maître de stage coordinateur et professeur de psychiatrie infanto-juvénile à l’Université catholique de Louvain, chef du service de psychiatrie infanto-juvénile des Cliniques universitaires Saint-Luc, avenue Hippocrate 10, 1200 Bruxelles, Belgique
* Correspondance

Les problèmes de santé mentale représentent un enjeu majeur de notre époque. Il est démontré que les enfants ayant un parent souffrant d’une maladie mentale encourent un risque accru de développer un trouble psychique. Il en ressort la nécessité de mettre davantage en place de programmes de prévention à l’intention première de ces enfants. Il s’agit d’abord de repérer ces enfants, par exemple via les services de psychiatrie adulte, pour ensuite proposer des programmes adaptés sans stigmatiser les familles concernées. Dans cette perspective, une collaboration plus étroite entre psychiatrie adulte et psychiatrie infanto-juvénile est certainement à développer. Il est évident que la prévention peut aussi se réaliser à partir d’autres instances comme les institutions scolaires. Notre contribution propose un rapide tour d’horizon de différents programmes de prévention indiquant le développement d’initiatives intéressantes. Il reste cependant nécessaire de continuer à les implémenter et à les évaluer afin d’améliorer la vie et le devenir de ces enfants et de leurs parents.