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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Traitement endoscopique des polypes coliques : critères de qualité Volume 22, numéro 2, Février 2015

Illustrations


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Tableaux

Auteurs
1 Institut Mutualiste Montsouris, 42 Bd Jourdan, 75014 Paris ;
10 rue Jean Richepin 75116 Paris ;
Université Paris V, France
2 Hôpital E. Herriot, service d’hépato-gastro-entérologie,
Pavillon L, 5 Place d’Arsonval 69437 Lyon Cedex 03, France

La résection d’un ou plusieurs polypes est réalisée 414 700 fois/an en France. Ce geste de base de la pratique gastroentérologique est un des piliers de la prévention du cancer colorectal. La définition de critères de qualité doit permettre son optimisation avec pour objectif : un taux de détection maximal, une résection optimale. De cette façon seront évités les cancers d’intervalle et les situations ambiguës pouvant conduire à des gestes chirurgicaux inutiles de précaution. Toutes les lésions détectées, à de très rares exceptions près, doivent être retirées, au mieux en monobloc, pour être analysées avec l’ensemble des informations disponibles colligées sur un compte rendu complet. Tout endoscopiste doit donc se donner les moyens techniques et les compétences pour atteindre cet objectif. Les lésions sessiles, de grande taille, recouvertes d’une muqueuse aux cryptes désorganisées, voire ulcérées, peuvent conduire à des résections à type de dissection sous muqueuse en centre expert avec un repérage per-endoscopique associé. Mais la majorité des lésions sont accessibles à une pratique quotidienne, d’autant plus performante que l’opérateur réalise une polypectomie complète et se sera assuré d’un transfert atraumatique de la pièce.