Hépato-Gastro & Oncologie Digestive
MENURésection endoscopique colorectale : quelles sont les erreurs à éviter ? Volume 26, supplément 2, Novembre 2019
- Mots-clés : coloscopie, résection, pièges, endoscopie
- DOI : 10.1684/hpg.2019.1817
- Page(s) : 31-7
- Année de parution : 2019
Aujourd’hui, la grande majorité des polypes coliques est accessible à un traitement endoscopique, mais pour cela, il existe plusieurs « pièges » à éviter lors des différentes étapes de la résection. Avant une résection colique, toutes les conditions permettant une prise en charge optimale doivent être réunies ; de l’information du malade au matériel et au personnel formé en endoscopie, en passant par la préparation colique. Toute endoscopie thérapeutique et chaque résection devrait aujourd’hui s’effectuer avec une insufflation au dioxyde carbone (CO2) ce qui permet de réduire significativement le nombre de complications. L’analyse du polype est primordiale avant toute tentative de résection. L’utilisation des classifications (Kudo, Paris…) permet de ne pas méconnaître une lésion suspecte d’invasion sous muqueuse, rendant inconsidéré un geste endoscopique. Certaines localisations « à risque » doivent également amener l’endoscopiste à reconnaître ses propres limites et à savoir parfois adresser le patient en centre expert, en rappelant qu’un simple soulèvement, une tentative de surélévation ou la réalisation de biopsies rendent souvent difficile le geste de résection. La prévention de l’hémorragie à l’aide de moyen mécanique et la gestion des complications telles que les perforations sont des étapes cruciales lors d’une résection colorectale. Le conditionnement des polypes et leur analyse histologique sont des étapes aussi importantes que la résection, car de celles-ci sont déterminées la suite de la prise en charge et la surveillance du malade.
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