Illustrations
Figure 1
Place des examens de médecine nucléaire dans la prise en charge des TNE digestives bien différenciées.
Figure 1
Figure 2
Comparaison de la TEP-DOTATOC (A, TEP en coupe axiale ; B, image de fusion TEP/TDM ; C, TEP corps-entier) et de la TEP-FDOPA (D, TEP en coupe axiale ; E, image de fusion TEP/TDM ; F, TEP corps-entier) réalisées lors du bilan d’extension initial d’une TNE intestinale de grade 2 (Ki67 : 8 %) associée à des métastases hépatiques bilobaires, ganglionnaires, osseuses (gril costal) et du muscle oculomoteur droit. Meilleure visualisation (qualitative et quantitative) des métastases hépatiques en TEP-FDOPA, notamment du fait d’un bruit de fond hépatique moindre qu’en TEP-DOTATOC.
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Figure 3
TEP-FDG, image frontale et fusions axiales couplées au scanner. Patient de 56 ans présentant une TNE pancréatique (1), de grade 2 (Ki67 : 16 %) sur une biopsie écho-endoguidée, de fixation intense en TEP-FDG (SUVmax tumeur/foie > 2,3), associée à une métastase unique du dôme hépatique (2), de fixation modérée en TEP-FDG (SUVmax tumeur/foie comprise entre 1 et 2,3). Une chirurgie des deux lésions est réalisée. À l’examen anatomopathologique, la TNE pancréatique est classée de grade 3 (Ki67 : 34 %) et la métastase hépatique est classée de grade 2 (Ki67 : 15 %).
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Figure 4
Principes de prise en charge des petites tumeurs neuroendocrines pancréatiques (TNEP), selon si leur risque évolutif est lié aux sécrétions hormonales et/ou à la présence de métastases.
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Figure 5
Exemple de destruction par radiofréquence guidée par écho-endoscopie (images du Dr B. Napoléon, Hôpital Privé Jean-Mermoz, Lyon). Homme de 64 ans présentant une TNEP isthmique asymptomatique < 2 cm et un risque chirurgical élevé. Proposition en RCP d’une destruction par radiofréquence endoscopique. En écho-endoscopie, (A) TNEP de 19 mm d’échogénicité hétérogène, (B) située à ≥ 2 mm du canal pancréatique principal (flèches). (C) Ponction intratumorale avec aiguille de radiofréquence (flèche), traversant la TNEP jusqu’à son extrémité. (D) Après application du courant de radiofréquence, apparition rapide de bulles intra-tumorales (flèche) correspondant à la nécrose de coagulation. Traitement jusqu’à ce que les bulles atteignent les limites de la zone à traiter, puis nouvelles ponctions et radiofréquence des zones d’allure toujours viable. Après trois impacts de radiofréquence, contrôle avec injection d’hexafluorure de soufre : mode B (E) et mode contraste harmonique (F) : absence de rehaussement de la tumeur, au contraire des vaisseaux voisins (flèche).
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Figure 6
Scintigraphie des récepteurs de la somatostatine au 111 In-pentétréotide (A, scanner ; B, image de fusion) et scanner abdominal avec injection de contraste au temps artériel, chez une patiente de 64 ans ayant une tumeur neuroendocrine bien différenciée (Ki67 : 6 %) du rein droit associée à des métastases hépatiques bilobaires exprimant fortement les récepteurs de la somatostatine.
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Figure 7
Circuit de prescription et de réalisation des tests génétiques dans le cadre du Plan France Médecine Génomique, faisant appel aux plateformes de séquençage très haut débit SeqOIA et AURAGEN (d’après [39] ).
Figure 7
Tableaux
Auteurs
1 Université de Paris, Unité INSERM U1149, Paris
2 Hôpital Beaujon (APHP), Service de gastroentérologie-pancréatologie, 100 boulevard du Général Leclerc, 92110 Clichy
3 Réseau National Expert GTE-RENATEN-ENDOCAN
IntroductionLa rareté et l’hétérogénéité des néoplasies neuroendocrines (NNE) justifient leur prise en charge au sein de centres experts, organisés en réseaux. En France, le Réseau National des Tumeurs Endocrines (RENATEN) est le réseau de référence labellisé par l’Institut national du cancer (INCa) depuis 20091. En parallèle, TENpath est le réseau national d’expertise pour le diagnostic anatomopathologique des NNE, mis en place depuis 2010 et labellisé par l’INCa depuis 20152. Le renouvellement [...]