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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Prise en charge des fistules anales en 2015 Volume 22, numéro 9, Novembre 2015

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

  • Figure 9

Tableaux

Auteurs
1 Hôpital Lariboisière,
service de gastroentérologie,
2 rue Ambroise Paré,
75010 Paris, France
2 Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph,
Institut Léopold Bellan,
Service de proctologie médico-chirurgicale,
185, rue Raymond Losserand,
75014 Paris, France
3 Hôpital Européen Georges Pompidou,
service de gastroentérologie,
20, rue Leblanc,
75015 Paris, France

La fistule anale est la première cause de suppuration ano-périnéale. Elle est dans plus de 80 % des cas d’origine cryptoglandulaire (secondaire à l’infection d’une glande du canal anal, appelée glande d’Hermann et Desfosses). Les autres causes sont plus rares mais doivent être recherchées en cas de fistule récidivante, atypique ou de terrain évocateur (infections à germes spécifiques, maladie de Crohn). Une fistule anale est décrite selon la localisation de son orifice interne, son extension dans l’appareil sphinctérien et les espaces ano-rectaux, ainsi que selon la localisation de son (ou ses) orifice(s) externe(s). Le défi de la prise en charge d’une fistule anale est complexe : drainer l’ensemble du trajet fistuleux (ce qui nécessite un temps exploratoire rigoureux), le traiter et éviter sa récidive, tout en préservant la fonction sphinctérienne. La fistulotomie chirurgicale est le traitement de référence du trajet fistuleux sauf pour les fistules pour lesquelles il existe un risque significatif de compromettre la continence anale. D’autres méthodes dites d’épargne sphinctérienne ont donc été développées, avec des résultats particulièrement intéressants pour les plus récentes (ligature intersphinctérienne du trajet fistuleux et le laser). Les études les décrivant sont cependant très hétérogènes et manquent de puissance, ce qui ne permet pas d’avoir un algorithme rigoureux pour recommander un traitement plus qu’un autre.