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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Place des combinaisons thérapeutiques et perspectives Volume 14, supplément 5, Numéro spécial : Prise en charge de l’hépatite chronique B en 2007

Auteur
Clinique universitaire d’Hépato-Gastroentérologie – Pôle DIGI-DUNE, et Unité Inserm U 548, CHU de Grenoble

La place des combinaisons thérapeutiques dans la prise en charge thérapeutique de l’hépatite chronique virale B n’est pas encore complètement définie. Toutefois, compte tenu de l’efficacité relative des molécules, et du risque de survenue de résistance lorsque l’on utilise une monothérapie, ces associations ont maintenant leur place en première intention probablement chez les malades les plus graves classés F4 voire F3 selon Métavir et chez les malades pour lesquels la monothérapie ne permet pas une diminution significative de l’ADN du VHB et au mieux une négativation. Les résultats des grands essais contrôlés et randomisés n’ont pas montré que l’association interféron pégylé + lamivudine était supérieure à l’interféron pégylé seul bien qu’il existe une tendance pour une diminution plus importante de la charge virale. Les combinaisons thérapeutiques d’analogues de nucléosides et de nucléotides ne semblent également pas plus efficaces qu’une monothérapie d’analogues mais elles diminuent de façon significative l’incidence des mutations de résistance.