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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Place de la calprotectine fécale dans la surveillance des MICI Volume 22, numéro 6, Juin 2015

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

Tableaux

Auteurs
1 Centre Hospitalier Lyon-Sud,
Hospices Civils de Lyon,
Service d’Hépato-Gastroentérologie,
69495 Pierre-Bénite, France
2 Centre Hospitalier Lyon-Sud,
Hospices Civils de Lyon,
69495 Pierre-Bénite, France
3 INSERM U1111 « Immunité des muqueuses-Vaccination-Biothérapies »,
Centre International de Recherche en Infectiologie (CIRI),
21 avenue Tony Garnier,
69007 Lyon Cedex, France
* Tirés à part

Les stratégies thérapeutiques de prise en charge des patients atteints de maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) ont évolué ces dernières années et doivent prendre en considération, au-delà des symptômes, des paramètres objectifs d’activité inflammatoire ou de cicatrisation des lésions, incluant des outils endoscopiques, radiologiques et des biomarqueurs qui guident le choix de traitements adaptés. À côté de la CRP qui constitue le marqueur inflammatoire le plus fréquemment utilisé dans la surveillance des MICI, les dosages dans les selles d’un certain nombre de marqueurs prometteurs reflétant l’inflammation intestinale se sont développés. Parmi ces marqueurs, la calprotectine a fait l’objet de nombreuses études et est considérée actuellement comme le marqueur le plus performant pour la surveillance des MICI. Dès l’obtention de son remboursement, son utilisation en pratique quotidienne devrait rapidement s’étendre. Cette mini-revue a pour objectif de préciser la place de la calprotectine fécale à l’heure actuelle dans la surveillance des patients atteints de maladie de Crohn ou de rectocolite hémorragique en détaillant les seuils de concentrations de ce marqueur qui diffèrent selon l’indication de sa mesure ainsi que les limites d’interprétation de son dosage.