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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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Comment évaluer la réponse tumorale dans les cancers digestifs en 2018 ? Volume 25, numéro 6, Juin 2018

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

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Tableaux

Auteur
Hôpitaux universitaires Pitié-Salpêtrière – Charles Foix, Service de radiologie polyvalente et oncologique, Paris, France ; Sorbonne Université, INSERM, CNRS, LIB, 43-87 boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, France
* Tirés à part

L’imagerie a une place primordiale dans l’évaluation de la réponse tumorale que ce soit dans le cadre d’essais thérapeutiques ou de la prise en charge quotidienne. Les critères RECIST 1.1 basés sur des mesures unidimensionnelles des lésions tumorales restent, en 2018, les plus utilisés malgré leurs limites connues, notamment depuis l’apparition des thérapies ciblées. D’autres critères, tels que les critères de CHOI, principalement pour les GIST, les critères RECIST modifiés (mRECIST) pour le carcinome hépato-cellulaire ou les critères de CHUN pour les métastases hépatiques de cancer colorectal, ont été développés et sont des alternatives à disposition. Plus récemment, le développement de l’utilisation des immunothérapies a mis en évidence différents types de réponse à ce type de traitement, et le concept de pseudo-progression. Les critères iRECIST ont été décrits dans ce cadre. Ils sont de plus en plus utilisés et doivent être connus et appliqués pour éviter de passer à côté de réponses retardées. Enfin, les techniques d’imagerie fonctionnelle, notamment l’imagerie de diffusion et l’imagerie de perfusion, et les notions de profondeur et de précocité de la réponse sont des outils d’évaluation de la réponse tumorale qui sont disponibles mais qui restent, en 2018, du domaine de la recherche.

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