JLE

Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement

MENU

La qualité du sommeil chez les résidents sans syndrome démentiel vivant en institution gériatrique Volume 12, numéro 1, Mars 2014

Auteurs
Service de psychiatrie, Hôpital Razi, Tunis, Tunisie
* Tirés à part

L’entrée en institution s’accompagne d’un changement, souvent radical, du mode de vie de la personne âgée, avec en conséquence, des troubles du sommeil. L’objectif de notre étude était de déterminer la qualité du sommeil des personnes âgées vivant en institution, d’identifier la prévalence des problèmes liés au sommeil, et de vérifier la corrélation entre la qualité du sommeil et les données sociodémographiques, les comorbidités et le degré de dépendance. Nous avons réalisé une étude transversale auprès des résidents sans syndrome démentiel du centre de protection des personnes âgées de la Manouba. L’évaluation du sommeil a été réalisée à l’aide de l’index de qualité subjective du sommeil de Pittsburgh. Trente-deux sujets ont été retenus dans cette étude. La majorité (68,8 %) était de sexe masculin, avec une moyenne d’âge de 71,6 ans et une durée moyenne d’institutionnalisation de 6,3 ans. La majorité (73 %) des résidents était identifiée comme « mauvais dormeurs » en se basant sur un score global de l’index de qualité subjective du sommeil de Pittsburgh > 5. Les troubles du sommeil étaient attribués à la nycturie, aux réveils nocturnes ou prématurés, et aux douleurs.