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Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement

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Hypertension pulmonaire chez la personne âgée Volume 13, numéro 1, Mars 2015

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 Groupe de recherche sur la thrombose (EA3065), Université Saint-Étienne, Jean Monet, Saint-Étienne, France
2 Inserm, CIE3, Saint-Étienne, France
3 Médecine vasculaire et thérapeutique, Centre de compétences Rhône-Alpes d’hypertension pulmonaire, CHU Saint-Étienne, Hôpital Nord, Saint-Étienne, France
4 Gérontologie clinique, La Charité, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne, France
5 Médecine interne, Hôpital Nord, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne, France
6 Cardiologie, Hôpital Nord, CHU Saint-Étienne, Saint-Étienne, France
7 Service de pneumologie et soins intensifs thoraciques, Centre de référence de l’hypertension pulmonaire sévère, Hôpital de Bicêtre, Assistance Publique Hôpitaux de Paris, Le Kremlin-Bicêtre, France
8 Inserm U999, Université Paris Sud, Paris, France
9 SNA-EPIS (EA 4607), Université Saint-Étienne, Jean Monet, Saint-Étienne, France
* Tirés à part

Grâce au plan « maladies rares » et à la création de centres de compétences, la prise en charge des hypertensions artérielles pulmonaires s’est profondément structurée en France. Associée au vieillissement de la population, les centres de compétences sont amenés à prendre en charge des personnes de plus en plus âgées suspectes avec une dyspnée révélant des signes échocardiographiques d’hypertension pulmonaire. À côté de l’hypertension artérielle pulmonaire, plusieurs maladies fréquentes comme l’insuffisance cardiaque gauche, l’insuffisance respiratoire chronique, l’embolie pulmonaire, peuvent se compliquer d’hypertension pulmonaire. Si la prise en charge diagnostique et thérapeutique est bien codifiée pour les patients « typiques », son extrapolabilité à une population âgée et fragile est discutable, et nécessite une collaboration forte entre médecins experts des centres de compétences, et médecins gériatres.