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Environnement, Risques & Santé

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Projet 4éCOS : évaluation des émissions, des expositions et des risques sanitaires liés à l’activité d’un Ecosite Volume 19, supplément 1, Avril 2020

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteur
Ineris
Direction des risques chroniques
Unité impact sanitaire et exposition
Parc ALATA BP2
60550 Verneuil-en-Halatte
France
* Tirés à part

Le projet 4éCOS a pour objectifs de caractériser les émissions atmosphériques de composés organiques émergents d’une plateforme regroupant plusieurs installations de traitement et de valorisation de déchets non dangereux, et d’évaluer leur influence sur l’environnement et les risques sanitaires pour les populations environnantes.

La démarche a mis en œuvre plusieurs campagnes de mesures afin, d’une part, d’identifier des sources d’émission parmi les installations de la plateforme et, d’autre part, d’évaluer l’influence de ces émissions sur les milieux environnementaux et l’exposition des populations autour de la plateforme.

Les résultats de mesures ont révélé des émissions de composés organiques émergents (le bisphénol A, des phtalates et des polybromodiphényléthers [PBDE]), au niveau de certaines installations : le centre de tri de déchets d’activités économiques et l’incinérateur. Toutefois, l’influence observée dans l’environnement est très limitée. Seule une influence des émissions sur l’air est observée sous les vents en limite de site pour un PBDE (BDE209). Au niveau des habitations, les valeurs mesurées dans l’air, les sols et les végétaux ne révèlent pas d’influence des émissions de la plateforme pour les phtalates et les PBDE. Les risques sanitaires estimés par inhalation et ingestion sont très faibles : plus de 10 000 fois inférieurs aux valeurs repères.

La pertinence de cette démarche est validée lorsque l’on cherche à évaluer l’influence d’un ensemble de sources d’émission dans l’environnement. Les conclusions relatives aux émissions atmosphériques de composés organiques émergents, très peu documentées et non réglementées à ce jour, peuvent, dans une certaine mesure, être transposables aux installations de traitement de déchets de même nature, dès lors que le mode d’exploitation et les équipements sont similaires.