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Pléomorphisme de Blastocystis sp. dans des eaux polluées à Yaoundé (Cameroun) Volume 16, numéro 1, Janvier-Février 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

Tableaux

Auteurs
Université de Yaoundé I
Faculté des sciences
Laboratoire d’hydrobiologie et environnement
BP 812
Yaoundé
Cameroun
* Tirés à part

Une étude visant à déterminer la qualité des formes environnementales de Blastocystis sp.a été menée dans la ville de Yaoundé, région écologique du centre-sud forestier du Cameroun, sur le cours d’eau Mingoa, le lac de retenue (municipal) et sur deux effluents de son bassin-versant, en zone urbaine. Les analyses biologiques ont révélé la présence de sept formes de Blastocystis sp. dans les proportions globales de 29,4 % de granulaires, 28,1 % de blastocystes vacuolaires, 27,2 % de kystes, 7,3 % d’amiboïdes, 3,9 % de multivacuolaires, 2,1 % d’organismes de forme prékystique et 1,8 % de forme avacuolaire, pour un total moyen de 932 Ind/L. Les différentes formes ont été identifiées par deux méthodes : l’observation directe et la technique de flottation au réactif de Junod après coloration au Lugol et au MIF (merthiolate-iode-formol). Les tailles varient de 3 à 20 μm. Les formes de petite taille dominent à toutes les stations. La dynamique d’abondance de cet organisme est significativement corrélée à la couleur, aux TDS (total dissolved solids), à la turbidité de l’eau et au pH (p < 0,001). De plus, les formes granulaires, vacuolaires et kystiques sont les plus abondantes dans les échantillons analysés. La prévalence de Blastocystis hominis dans les eaux de surface, les eaux usées et les eaux issues d’une station de traitement pendant la période d’étude représente une inquiétude quant à la contamination pour les populations riveraines qui peuvent être exposées à la blastocytose pendant l’utilisation des ressources hydriques.