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Environnement, Risques & Santé

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Mesure de l’exposition individuelle d’un groupe de Franciliens à trois polluants atmosphériques durant deux journées : participation de Champlanais et positionnement des résultats les concernant Volume 8, numéro 3, Mai-Juin 2009

Auteurs
Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) 253, avenue du Général Leclerc 94701 Maisons-Alfort cedex, Airparif 7, rue Crillon 75004 Paris

En 2007, une étude exploratoire à caractère descriptif a été réalisée par Airparif (Association agréée de surveillance de la qualité de l’air en Ile-de-France) à la demande de l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset). Elle concernait l’exposition individuelle d’un échantillon de Franciliens à la pollution atmosphérique et plus particulièrement à trois polluants : le dioxyde d’azote, le benzène et le formaldéhyde. Les mesures d’exposition ont été réalisées à l’aide d’échantillonneurs passifs, dispositifs portatifs légers, peu encombrants et silencieux permettant aux volontaires de ne pas modifier leurs activités. Les objectifs de cette étude étaient les suivants : i) caractériser la dispersion de l’exposition à la pollution atmosphérique (au cours de la journée) d’un échantillon de Franciliens (groupe d’étude de 139 personnes) ; ii) positionner les niveaux de concentrations auxquels sont soumis les individus par rapport aux niveaux de pollution mesurés aussi bien en air intérieur qu’à l’extérieur ; iii) évaluer l’influence des modes de transport utilisés pour les trajets domicile-travail sur les niveaux d’exposition à la pollution atmosphérique recueillis. Parallèlement à cette étude, dans le cadre du programme d’études environnementales centré autour du territoire de la commune de Champlan piloté par l’Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (Ademe) et auquel ont participé l’Afsset et Airparif, il est apparu opportun de faire participer un groupe de Champlanais en sélectionnant également des participants sur la commune de Champlan. Il en ressort que les participants champlanais ne présentent pas de niveaux d’exposition individuelle à la pollution atmosphérique atypiques par rapport aux autres Franciliens qui ont participé à cette étude, et cela pour les trois composés suivis.