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Environnement, Risques & Santé

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L‘apport de la géostatistique à l‘étude des risques liés à la pollution atmosphérique Volume 2, numéro 3, Mai 2003

Auteurs
Géovariances, 49 bis, av. Franklin Roosevelt, 77212 AVON <deraismegeovariances.fr>. Air Normand, 21, av. de la porte des champs, 76000 ROUEN

Les applications de la géostatistique ont longtemps été réservées aux estimations minières et pétrolières. Depuis une décennie, la généralisation à l‘étude de tout phénomène physique se déployant dans l‘espace a vu une multiplication des contributions géostatistiques, aussi bien sur les plans théorique que pratique. Dans cet article, nous nous attachons à faire le point sur les apports de la géostatistique à l‘étude de la pollution atmosphérique. Son objet est donc essentiellement de présenter les concepts fondamentaux de la discipline sous un angle intuitif et de les illustrer sur un cas réel. Celui‐ci provient d‘une campagne d‘échantillonnage par tubes passifs de la pollution par le dioxyde d‘azote (NO 2) dans l‘agglomération rouennaise. Deux types de problèmes sont posés par les organismes en charge de la surveillance de la qualité de l‘air : l‘établissement de cartes « justes » de différents polluants, qui puissent être communiquées au public, et la quantification de risques (dépassement de seuils, exposition, etc.) par rapport à une réglementation qui se révèle de plus en plus précise. La géostatistique en tant que branche de la théorie des probabilités est particulièrement bien placée pour répondre à ces deux questions, car elle fixe un cadre méthodologique rigoureux et parfaitement adapté pour développer des méthodes opérationnelles.