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Bulletin du Cancer

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Prise en charge thérapeutique du carcinome hépatocellulaire. Où en sommes-nous ? Où allons-nous ? Volume 96, numéro 1, janvier 2009

Auteurs
Service d’hépato-gastro-entérologie et d’oncologie digestive, Assistance publique-Hôpitaux de Paris, hôpital européen Georges-Pompidou, 20, rue Leblanc, 75015 Paris, France, Service d’hépato-gastro-entérologie, CHU d’Amiens-Nord, Amiens, France, Service de chirurgie digestive, Groupe hospitalier Sud, Pessac, France, Service de radiologie interventionnelle, institut Gustave-Roussy, Villejuif, France, Service d’hépato-gastro-entérologie, hôpital Saint-Antoine, Paris, France, Inserm U674, université Paris-Diderot-Paris-VII, Paris, France, Service de chirurgie digestive, hôpital Antoine-Béclère, Clamart, France

Avec environ 6 000 nouveaux cas par an en France et près de 700 000 nouveaux cas par an dans le monde, le carcinome hépatocellulaire (CHC) est un cancer fréquent. La maladie survient dans plus de 90 % des cas sur une maladie hépatique préexistante. Chacune des deux maladies (cirrhose et CHC) a une morbidité et une mortalité qui lui sont propres. Le pronostic du CHC sur cirrhose est ainsi globalement sombre mais varie selon le stade auquel la tumeur est diagnostiquée. Malgré ce mauvais pronostic, le CHC est une tumeur pour laquelle il existe un grand nombre de possibilités thérapeutiques. Les traitements curatifs comprennent la transplantation hépatique, la résection chirurgicale et la destruction percutanée par radiofréquence. Les traitements palliatifs comprennent la chimiothérapie intra-artérielle hépatique et, depuis peu, un inhibiteur de tyrosine-kinase multicible : le sorafénib. De nombreuses interrogations sur la prise en charge thérapeutique de cette affection persistent néanmoins. Cette revue fait le point sur l’état des connaissances actuelles et pose les principales questions auxquelles les essais cliniques de demain devront répondre.