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Bulletin du Cancer

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Place de l’imagerie métabolique à l’aide de la tomographie par émission de positons dans les cancers de l’ovaire de stade avancé Volume 96, numéro 12, décembre 2009

Auteurs
Hôpital Henri-Duffaut, Service de médecine nucléaire, 305, rue Raoul-Follereau, 84902 Avignon cedex 09, France

Malgré une amélioration constante de l’imagerie radiologique, la détection et la visualisation des cancers ovariens de stade avancé reste un défi. L’imagerie métabolique avec la tomographie par émission de positon (TEP), plus récemment couplée à la tomodensitométrie (TEP/TDM), peut apporter des informations de nature différente et contribuer à une meilleure compréhension de la maladie. Après un rappel des avantages et des limites de cette technologie, nous rapportons les performances de la TEP au 18F-fluorodésoxyglucose (TEP-FDG), au travers des dernières publications, dans différentes situations cliniques : le bilan initial, la restadification, la détection des récidives et l’évaluation de la réponse à la chimiothérapie. La TEP apparaît, comme pour d’autres cancers, particulièrement utile pour le diagnostic de récidive, lorsque celle-ci est suspectée cliniquement radiologique ou en cas d’augmentation isolée de la concentration sérique du CA125, et influence de façon significative la prise en charge des patientes. Mais cette imagerie améliore également la détection des lésions tumorales dans les autres situations cliniques et a un impact potentiel dans la décision thérapeutique, en particulier lorsqu’une chirurgie a priori optimale est indiquée. Enfin, la TEP, en utilisant le FDG ou d’autres traceurs, pourrait être utilisée pour prédire précocement la réponse aux traitements systémiques et interrompre ainsi rapidement une thérapie inefficace.