Bulletin du Cancer
MENUPlace de l’anatomopathologie dans l’évaluation de la réponse à la chimiothérapie néoadjuvante : marqueurs pronostiques et prédictifs. L’exemple du cancer du sein Volume 93, numéro 7, Juillet 2006
Illustrations
Catherine Abrial, Florence Bouchet-Mishellany, Inès Raoelfils, Anne Cayre, Hervé Curé, Philippe Chollet, Frédérique Penault-Llorca
Unité de recherche clinique, Centre Jean-Perrin, 58, rue Montalembert, BP392, 63011 Clermont-Ferrand Cedex 1, Inserm U484, 58, rue Montalembert, 63005 Clermont-Ferrand Cedex, Université d’Auvergne, Faculté de médecine, 28, place Henri-Dunant, 63001 Clermont-Ferrand, Laboratoire d’anatomopathologie, Centre Jean-Perrin, 58, rue Montalembert, BP392, 63011 Clermont-Ferrand Cedex 1
- Mots-clés : chimiothérapie néoadjuvante, cancer du sein, facteur pronostique, facteur prédictif, réponse
- Page(s) : 663-8
- Année de parution : 2006
Le pathologiste joue un rôle clé dans la prise en charge optimale des patientes recevant une chimiothérapie d’induction ou néoadjuvante. L’étude de la biopsie diagnostique préthérapeutique permet de définir des paramètres optimaux de prise en charge : type histologique, grade histopronostique, paramètres immunohistochimiques. Elle apporte des paramètres prédictifs de réponse (récepteurs hormonaux, facteurs de prolifération, surexpression d’Her2). L’évaluation du reliquat tumoral post-thérapeutique permet d’évaluer la réponse à la thérapeutique, d’évaluer le pronostic et d’ajuster le choix des drogues utilisées en postopératoire. Une standardisation de ces pratiques histopathologiques est indispensable.