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Annales de Biologie Clinique

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Les neurofilaments : un nouveau biomarqueur clé pour les cliniciens. Partie 1 : Intérêt des neurofilaments dans la prise en charge des maladies neurodégénératives Volume 80, numéro 5, Septembre-Octobre 2022

Illustrations


  • Figure 1.

  • Figure 2.
Auteurs
1 IRMB, INM, Université de Montpellier, Inserm, CHU de Montpellier, laboratoire de biochimie-protéomique clinique, Montpellier, France
2 Sant Pau Memory Unit, Hospital de la Santa Creu i Sant Pau – Biomedical Research Institute Sant Pau – Universitat Autònoma de Barcelona, Barcelona, Spain
3 Laboratoire de biochimie et biologie moléculaire (LBBM), pôle de biologie, hôpital de Hautepierre, CHU de Strasbourg, laboratoire ICube, CNRS UMR 7357 et Fédération de médecine translationnelle de Strasbourg, équipe IMIS, Strasbourg, France
4 CHU de Clermont-Ferrand, service de biochimie et génétique moléculaire, Clermont-Ferrand, France
5 Cliniques universitaires Saint-Luc UCLouvain, service de biochimie médicale, Bruxelles, Belgique
6 Biochimie et biologie moléculaire – LBMMS, Unité de diagnostic des pathologies dégénératives, Centre de biologie et pathologie Est, Groupement hospitalier Est, Lyon, France
7 Université de Lille, CHU Lille, Inserm UMR-S-U1172, LiCEND, Lille Neuroscience et Cognition, LabEx DISTALZ, 59000, Lille, France
8 Laboratoire de biologie médicale de l’Institut de neurologie de Tunis, Tunisie
9 Laboratoire de biologie, Institut Bergonié, Bordeaux, France
10 Cliniques universitaires Saint-Luc UCLouvain, service de neurologie, Belgique
11 Hôpital Necker-Enfants malades, laboratoire de biochimie générale, DMU BioPhyGen, AP-HP, Centre-Université de Paris, France
12 Service de biochimie, CHU Pellegrin, Université de Bordeaux, place Amélie Raba-Léon, 33000 Bordeaux, France
Correspondance : S. Lehmann

Les biomarqueurs neurologiques sont d’une grande utilité, car ils peuvent être utilisés à de nombreuses fins : orienter le diagnostic clinique, estimer le pronostic, évaluer le stade de la maladie et surveiller la progression ou la réponse au traitement. Ce domaine de la neurologie a considérablement évolué ces dernières années grâce à l’amélioration des méthodes de dosage, permettant désormais la détection de biomarqueurs non seulement dans le liquide cérébro-spinal (LCS) mais aussi dans le sang. Ce progrès facilite la quantification répétée des biomarqueurs, le prélèvement de sang étant beaucoup moins invasif que celui du LCS. Parmi les différents biomarqueurs informatifs des troubles neurologiques, la chaîne légère des neurofilaments (NfL) s’est révélée particulièrement intéressante dans de nombreux contextes, notamment pour le diagnostic et le pronostic des maladies neurodégénératives (que cette revue présentera), mais aussi dans d’autres contextes de troubles neurologiques (qui seront détaillés dans la partie 2). La valeur ajoutée du NfL par rapport aux autres biomarqueurs couramment utilisés est analysée.