Annales de Biologie Clinique
MENUIntérêt de l’albuminurie en néphrologie, diabétologie et comme marqueur de risque cardiovasculaire Volume 77, numéro 1, Janvier-Février 2019
- Mots-clés : maladie rénale chronique, excrétion urinaire d’albumine, microalbuminurie, diabète, risque cardiovasculaire
- DOI : 10.1684/abc.2018.1402
- Page(s) : 26-35
- Année de parution : 2019
L’albuminurie est associée à la progression de la maladie rénale chronique et à la survenue d’évènements cardiovasculaires chez les patients avec ou sans diabète. Son évolution est associée au pronostic néphrologique et cardiovasculaire. La relation entre albuminurie et morbi-mortalité cardiovasculaire n’est pas parfaitement comprise. Une dysfonction endothéliale ou une inflammation chronique pourraient être en cause. Le ratio albuminurie/créatininurie permet de diminuer les erreurs dues au recueil des urines de 24 heures. En France, les recommandations pour le suivi des patients dépendent de la cause de l’albuminurie (étiologies de la maladie rénale chronique, diabète). La présence d’une albuminurie doit motiver une intensification thérapeutique. C’est un marqueur biologique utile pour mesurer l’efficacité des thérapeutiques. La réduction de l’albumine est un objectif thérapeutique car elle est prédictive d’une diminution du risque cardiovasculaire, mais il faut prendre en compte les complications potentielles des traitements.
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