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Hématologie

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Breast implant-associated anaplastic large-cell lymphoma: from diagnosis to molecular sequencing Ahead of print

Figure 1

Frequency and distribution of BI-ALCL among the 468 primary breast lymphomas registered in the Lymphopath cohort between 2010 and 2019. ALCL large cell anaplastic lymphoma, HL Hodgkin's lymphoma, CLL chronic lymphocytic leukaemia, MALT mucosa-associated lymphoid tissue lymphoma. Fréquence et distribution des BI-ALCL parmi les 468 lymphomes primitifs du sein enregistrés dans la cohorte Lymphopath de 2010-2019. ALCL : lymphome anaplasique à grandes cellules, LH : lymphome de Hodgkin, LLC : leucémie lymphoïde chronique, MALT : lymphome du tissu lymphoïde associé aux muqueuses.

Figure 2

Histological diagnosis of the two histological subtypes of BI-ALCL: in situ and infiltrating subtypes. A) BI-ALCL in situ subtype is characterised by a lymphoproliferation of pleomorphic tumour cells with irregular nuclei surrounded by a clear halo with a variable number of reniform nucleus cells known as hallmark cells These tumour cells are confined to the inner surface of the capsule or mixed with serofibrinous material lining the capsule (H&E; ×100 and ×400). B) BI-ALCL infiltrating subtype largely infiltrates the capsule and consists of large tumour cells with an ovoid nucleus and a variable number of Hodgkin or Reed-Sternberg type cells located in an abundant inflammatory stroma, rich in eosinophilic polynuclear cells (H&E; ×40 and ×150). C-F) Immunohistochemistry showing the homogeneous expression of CD30 (C; ×200), CD4 (D; ×200) and granzyme B (E; ×100) in tumour cells, as well as nuclear over-expression of phospho-STAT3 (F; ×150), highlighting activation of the JAK/STAT pathway in BI-ALCL tumour cells. Diagnostic histologique des deux sous-types histologiques de BI-ALCL : in situ et masse tumorale. A) le BI-ALCL in situ se caractérise par une lymphoprolifération de cellules tumorales pléomorphes avec des noyaux irréguliers entourés d’un halo clair avec un nombre variable de cellules à noyau réniforme dites hallmark cells. Ces cellules tumorales sont confinées à la surface interne de la capsule ou mêlées à un matériel sérofibrineux tapissant la capsule (H&E ×100 et ×400). B) le BI-ALCL de type tumoral infiltre largement la capsule et est constitué de grandes cellules tumorales au noyau ovoïde avec un nombre variable de cellules de type Hodgkin ou Reed-Sternberg situées dans un stroma inflammatoire abondant riche en polynucléaires éosinophiles (H&E ×40 et ×150). C-F) L’étude immunohistochimique montre l’expression homogène de CD30 (C, ×200), CD4 (D, ×200) et granzyme B (E, ×100) par les cellules tumorales ainsi qu’une surexpression nucléaire de phospho-STAT3 (F, ×150) soulignant l’activation de la voie JAK/STAT dans les cellules tumorales de BI-ALCL.

Figure 3

Physiopathological mechanisms involved in the development of BI-ALCL. Over-expression of the cytokines, IL-6 and IL-10, related to chronic antigenic stimulation and/or the subsequent acquisition of somatic mutations, may cause constitutive activation of STAT3 in BI-ALCL. JAK/STAT activation is exacerbated by positive feedback from tumour cells that also secrete IL-6 and IL-10. Elevated cytokine levels alone or associated with alterations of epigenetic regulators may be responsible for some early BI-ALCL lesions while the aggressive tumour-like form may be supported by the accumulation of activating mutations in the JAK/STAT pathway. Mécanismes physiopathologiques impliqués dans le développement des BI-ALCL. La surexpression des cytokines IL-6 et IL-10 liée à une réaction inflammatoire secondaire à une stimulation antigénique chronique et/ou l’acquisition ultérieure de mutations somatiques pourraient être responsables de l’activation constitutive de STAT3 dans les BI-ALCL. L’activation de JAK/STAT est exacerbée par un rétrocontrôle positif des cellules tumorales secrétant également IL-6 et IL-10. Des taux élevés de cytokines peuvent être seuls responsables de certaines lésions précoces de BI-ALCL in situ auxquelles s’ajoutent des altérations moléculaires des régulateurs de l’épigénétique, tandis que la forme agressive de type tumoral pourrait être favorisée par l’accumulation de mutations activatrices de la voie JAK/STAT.