TY - JOUR AB - La production céréalière en Algérie ne couvre plus les besoins de la population depuis 1970. Pratiquée en extensif et en régime pluvial, la céréaliculture occupe une superficie avoisinant trois millions d’hectares. Elle ne satisfait plus que le quart des actuels besoins, estimés à 80 millions de quintaux. Sa productivité relativement faible (moyenne : 7 q/ha) est imputée principalement à la faiblesse pluviométrique. Pourtant, le diagnostic réalisé en analysant la variabilité temporelle de la productivité a montré à plusieurs reprises une certaine croissance au moment où la pluie régressait. Quoi qu’il en soit, pour combler le déficit productif, il serait impératif de multiplier par quatre la production, soit en augmentant la superficie céréalière de 3 à 11,5 millions d’hectares, soit en améliorant le rendement à 27,5 q/ha. Ce diagnostic partiel consacré à l’évolution temporelle de la production, et qui montre l’ampleur de la dépendance céréalière vis-à-vis de l’étranger, serait à compléter par l’analyse spatiale afin de déterminer les zones potentiellement céréalières et les causes de cette improductivité. AU - Dalila Smadhi AU - Lakhdar Zella DO - 10.1684/sec.2009.0187 EP - 203 IS - 2 JO - Science et changements planétaires / Sécheresse PY - 2009/04/01 SN - 1147-7806 SP - 199 TI - Céréaliculture en sec et précipitations annuelles : le cas de l’Algérie du Nord VL - 20 ER -