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Gériatrie et Psychologie Neuropsychiatrie du Vieillissement

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Intérêt potentiel des saccades oculaires pour la détection des conduites suicidaires chez la personne dépressive âgée Volume 17, numéro 1, Mars 2019

Illustrations


  • Figure 1
Auteurs
1 Département de psychiatrie de l’adulte, Centre Hospitalier Régional Universitaire Jean Minjoz, Besançon, France
2 Centre mémoire de ressources et recherche (CMRR), CHRU Jean Minjoz, Besançon, France
3 UMR CNRS 7295, Centre de recherche sur la cognition et l’apprentissage (CeRCA), Université de Tours, Université de Poitiers, France
4 EA 481, Laboratoire de neurosciences, Université Bourgogne Franche-Comté, Besançon, France
5 CIC-IT 808 Inserm, CHRU Jean Minjoz, Besançon, France
* Tirés à part

Les personnes âgées, et particulièrement celles atteintes de dépression, représentent la population la plus à risque de décès par suicide. En complément des tests neuropsychologiques, psychiatriques et biologiques couramment utilisés, l’analyse des saccades oculaires pourrait constituer un outil intéressant pour identifier les conduites suicidaires (CS). Ces CS seraient associées à une altération des structures corticales impliquées dans les fonctions exécutives. Cette altération se manifesterait notamment par une diminution des capacités à contrôler les mouvements oculaires. Ainsi, les personnes âgées dépressives avec CS pourraient avoir une atteinte plus importante des performances oculomotrices que celles sans CS. L’objectif de cet article est de faire une synthèse de la littérature nous permettant d’étayer cette hypothèse.