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Revue de neuropsychologie

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Perception et représentation du temps : perspective historique Volume 14, numéro 4, Volume 14, numéro 4, Octobre-Novembre-Décembre 2022

Illustrations


  • Figure 1.

  • Figure 2.

  • Figure 3.

  • Figure 4.
Auteur
Université Clermont Auvergne, CNRS, Lapsco, Clermont-Ferrand, France <sylvie.droit-volet@uca.fr>
* Correspondance : S. Droit-Volet

L’objectif de cet article est de présenter la recherche en psychologie sur la perception du temps chez l’humain dans une perspective historique. Après une période difficile pour les psychologues du temps, remettant en cause la pertinence de leur objet d’étude, on assiste à un regain d’intérêt pour l’étude du temps parce que des études ont démontré les capacités incroyables de perception des durées chez l’humain et leurs propriétés, suggérant que notre cerveau est une véritable machine à traiter le temps. Le rôle des neurosciences est maintenant d’essayer de comprendre comment notre cerveau mesure le temps. La plupart des psychologues ont actuellement réorienté leurs travaux sur les distorsions temporelles afin de repérer qui est soumis à ces distorsions, comment et pourquoi ? Ils essaient aussi d’étendre leur champ d’études à des situations plus écologiques et des durées plus longues. Ils s’autorisent également à rouvrir le vieux débat du lien entre le temps et d’autres dimensions comme l’espace, mais avec des modèles mis à l’épreuve. Dans cette perspective, ils s’intéressent de nouveau à l’expérience phénoménologique du temps qui passe – à la conscience du passage du temps – mais qu’ils abordent maintenant avec une approche expérimentale.