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Médecine Thérapeutique / médecine de la reproduction

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Les limites actuelles des techniques d’assistance médicale à la procréation intraconjugale en biologie Volume 9, numéro 6, Novembre-Décembre 2007

Auteur
Laboratoire de Biologie de la Reproduction, Hôpital Jeanne de Flandre, 2 avenue Oscar Lambret, 59037 Lille Cedex

Depuis les débuts de l’assistance médicale à la procréation (AMP) intraconjugale, l’être humain a toujours essayé de repousser les limites qu’elles soient cliniques ou biologiques pour lutter contre la stérilité des couples. En l’absence de gamètes mâles ou femelles, la seule alternative possible est le recours au don soit d’ovocytes, soit de spermatozoïdes voire d’embryons. Mais même en présence de gamètes, les techniques ont aussi leurs limites qui conduisent alors malheureusement à un constat d’échec en AMP intraconjugale. Ces limites sont soit spermatiques – limites de nombre, de morphologie, de mobilité ou fragmentation de l’ADN – soit ovocytaires – immatures ou dysmorphiques. Les conséquences peuvent aussi se traduire sur des anomalies embryonnaires conduisant à des arrêts de développement ou des échecs d’implantation. Les techniques associées présentent, elles aussi, leurs limites comme la résistance au processus de congélation-décongélation de l’embryon ou de l’ovocyte. Faire le point sur les limites actuelles des techniques en AMP intraconjugale permet de prendre conscience de l’importante évolution des techniques depuis presque 30 ans mais aussi d’évaluer les possibilités thérapeutiques à venir.