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Hépato-Gastro & Oncologie Digestive

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L’avenir (tout aussi) radieux de la proctologie médico-chirurgicale Volume 25, numéro 2, Février 2018

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

  • Figure 9
Auteurs
1 Groupe Hospitalier Paris Saint-Joseph, Institut Léopold Bellan, Service de proctologie médico-chirurgicale, 185, rue Raymond Losserand, 75014 Paris, France
2 CHU Bichat-Claude Bernard, Service de gastro-entérologie, 46, rue Henri Huchard, 75018 Paris, France
3 Maison de Santé Protestante Bagatelle, Service de proctologie médico-chirurgicale, 203, route de Toulouse, 33401 Talence, France
4 CHU Pontchaillou, Service des maladies de l’appareil digestif, Université de Rennes 1, 2, rue Henri le Guillou, 35033 Rennes, France
5 CHU Grenoble Alpes, Unité de chirurgie colorectale, CS 10217, 38043 Grenoble cedex, France
6 Cabinet libéral, 11, boulevard du Général Leclerc, 06240 Beausoleil, France
7 Clinique Saint Antoine, 7, avenue Durante, 06004 Nice, France
8 CHU Nantes, Clinique de chirurgie digestive et endocrinienne, 1, place Alexis-Ricordeau, 44093 Nantes Cedex 1, France
9 CHU Purpan, Université Paul Sabatier, Service de chirurgie digestive, Place du Docteur Baylac, TSA, 40031, 31059 Toulouse, France
10 Capio Saint Jean Languedoc, Proctologie médico-chirurgicale, 20, route de Revel, CS 37707, 31077 Toulouse Cedex 4, France
11 CHU de Rangueil, Service de gastro-entérologie, TSA 50032, 31059 Toulouse Cedex 9, France
12 CHI Poissy/Saint-Germain-en-Laye, Service de chirurgie digestive, CS 73082, 78303 Poissy Cedex, France
13 Hôpital Nord, Assistance Publique-Hôpitaux de Marseille, Aix-Marseille Université, Service de gastro-entérologie, Chemin des Bourrely, 13015 Marseille, France
* Tirés à part

Les maladies proctologiques et les troubles fonctionnels ano-rectaux sont extrêmement fréquents et sont un motif grandissant de consultation. Ils ont bénéficié ces dernières années de nombreux progrès sur le plan diagnostique : biologie moléculaire, manométrie ano-rectale haute résolution, imagerie par résonance magnétique, anuscopie de haute résolution, etc. De surcroît, leur prise en charge thérapeutique a également fait un bond en avant, notamment durant les deux dernières décennies, avec la fissurectomie simple sans léïmyotomie pour la fissure anale, la chirurgie mini-invasive en pathologie hémorroïdaire, les techniques d’épargne sphinctérienne pour les fistules, l’anti-TNF-alpha et les injections de cellules souches pour les lésions ano-périnéales de la maladie de Crohn, les techniques d’exérèse avec fermeture de première intention pour le sinus pilonidal infecté, l’injection de toxine botulinique dans la dyschésie, la rectopexie ventrale sous cœlioscopie dans les troubles de la statique rectale, la neurostimulation sacrée dans l’incontinence anale, la radiochimiothérapie dans le cancer de l’anus, les techniques d’exérèse du mésorectum ou de préservation d’organe dans le cancer du rectum, le développement de la chirurgie ambulatoire, etc. En effet, ces diverses thérapeutiques permettent de soulager la plupart de nos patients avec des contraintes moindres, des suites plus simples, des résultats meilleurs et des complications moins fréquentes qu’antérieurement. Et cela n’est pas fini car la recherche bât activement son plein. Bref, il y a là de quoi occuper plusieurs générations de proctologues !…

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