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Virologie

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Passé, présent et futur des stratégies thérapeutiques et prophylactiques contre les arénavirus responsables de fièvres hémorragiques humaines Volume 21, numéro 6, Novembre-Décembre 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

Tableaux

Auteurs
1 Fab’entech, 24 rue Jean Baldassini Bat B 69007 Lyon, France
2 Institut de recherche biomédicale des armées, Unité de virologie,
1 place Valérie André
91220 Brétigny-sur-Orge, France
* Tirés à part

Actuellement, il n’y a pas de vaccin disponible contre les fièvres hémorragiques virales causées par les arénavirus à l’exception du virus Junín. Les quelques traitements étiologiques existants doivent être administrés à un stade très précoce de la maladie. Cette situation est particulièrement problématique car les premiers symptômes sont peu spécifiques et rendent donc le diagnostic difficile. Parmi ces fièvres hémorragiques, la fièvre de Lassa est globalement la plus importante avec des millions de personnes à risque en Afrique de l’Ouest. Depuis la découverte de l’agent étiologique responsable de cette maladie, le virus Lassa, des études sur le développement de candidats vaccins prometteurs ont été publiées. Cependant, aucun candidat vaccin n’a encore atteint la phase clinique. Le deuxième arénavirus d’importance épidémiologique est le virus Junín. Il est responsable de nombreuses infections en Argentine, dont le nombre a fortement diminué depuis l’utilisation du vaccin Candid #1. Au-delà des approches prophylactiques, des outils thérapeutiques anciens, comme la ribavirine, ou plus récents, comme le favipiravir, ont également été évalués. Cette revue résume les avancées des stratégies thérapeutiques et prophylactiques contre les arénavirus responsables de fièvres hémorragiques et discute les possibilités futures pour obtenir des traitements disponibles et efficaces.