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Virologie

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La toxicité mitochondriale des inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse du VIH Volume 8, numéro 4, juillet-août 2004

Auteurs
Laboratoire de virologie, hôpital La Pitié-Salpêtrière, Laboratoire de virologie du CERVI, UPRES EA 2387, 83, boulevard de l’Hôpital, 75651 Paris cedex 13, Laboratoire de Virologie, hôpital Necker, Paris, Service d’immunologie hématologie pédiatrique, hôpital Necker, Paris

Une exposition prolongée à certains inhibiteurs nucléosidiques de la transcriptase inverse (INTI) du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) semble réduire notablement la concentration d’ADN mitochondrial (ADNmt) par inhibition de la polymérase gamma (γ). Bien que de nombreuses études aient corrélé la baisse de l’ADNmt à la survenue d’effets indésirables des INTI dont certains évocateurs d’une toxicité mitochondriale, les mécanismes en jeu dans ces manifestations pathologiques demeurent inconnus. Si la baisse d’ADNmt n’en est pas directement responsable, elle n’en demeure pas moins un témoin de toxicité, précieux du fait de sa facilité d’exploration. Pour évaluer ce marqueur, il reste à déterminer dans quel tissu quantifier l’ADNmt, à quel moment, chez quels patients et par quelle technique.