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Virologie

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La recherche en virologie à l'Inserm Volume 5, numéro 5, Septembre - Octobre 2001

Auteur
Institut national de la santé et de la recherche médicale, 101, rue de Tolbiac, 75654 Paris Cedex 13
  • Page(s) : 327-8
  • Année de parution : 2001

Nommé récemment à la direction générale de l'Inserm, je souhaite renforcer la place de l'Inserm et sa visibilité dans la recherche sur les maladies infectieuses en général et la virologie en particulier. L'évolution de la virologie doit tenir compte d'une part, d'une évolution générale de la recherche et, d'autre part, d'acquis spécifiques à cette discipline. Les nouvelles technologies offrent en effet des opportunités majeures en biologie et la virologie doit les intégrer de façon optimale. On peut citer par exemple le transcriptome et le protéome, l'imagerie cellulaire, la biologie structurale, etc. Dans ce contexte, la mise en place par l'Inserm, dans le cadre d'un partenariat avec le CNRS, le CEA et l'INRA, d'une véritable réflexion commune concrète sur la définition d'une « carte géographique » des plates-formes technologiques (au sens large, incluant également les centres d'investigations cliniques, les banques de tissus, etc.) doit nous permettre, grâce à une concertation avec les génopoles et les autres partenaires de la recherche (universités, instituts Pasteur et hôpitaux), de soutenir d'une façon forte, tant au niveau du fonctionnement que du personnel, ces plates-formes en évitant le « saupoudrage ». Par ailleurs, il me paraît essentiel que la virologie intègre à ces nouvelles technologies des approches plus « classiques » mais fondamentales pour leur impact dans la progression des connaissances ; on peut citer en particulier l'ensemble des données de virologie « clinique », la culture cellulaire ainsi que la microscopie électronique.