JLE

Virologie

MENU

Implications cliniques et thérapeutiques de la quantification des réservoirs du VIH Volume 23, numéro 4, Juillet-Août 2019

Illustrations


  • Figure 1

Tableaux

Auteurs
1 CHR d’Orléans-La Source
14, avenue de l’Hôpital
BP86709 45067 Orléans cedex 2
2 AP-HP, Hôpital Hôtel-Dieu,
Centre de diagnostic et de thérapeutique,
Paris, France
3 Université Paris Descartes,
Sorbonne Paris Cité,
faculté de médecine,
Paris, France
4 Inserm, U1016,
Institut Cochin, Paris, France
5 CNRS, UMR8104,
Paris, France
* Correspondance

L’archivage du VIH dans ses cellules cibles à demi-vie longue est responsable de la constitution de ce que l’on appelle ses réservoirs. La quantification de l’ADN VIH total dans les cellules mononucléées sanguines, qui ne représente sans doute qu’une approximation de l’ensemble des réservoirs anatomiques et cellulaires, a cependant fait l’objet de nombreuses études qui ont montré des corrélations fortes avec d’autres méthodes de quantification des réservoirs, avec l’histoire naturelle de l’infection, son évolution virologique, immunologique et clinique sous traitement, ainsi que sa valeur prédictive du succès de certaines stratégies d’allègement ou d’interruption thérapeutique. Cette technique est facilement accessible en routine et, même s’il n’existe pas encore de seuils quantitatifs validés pour les prises de décision, il peut être utile d’y recourir pour éclairer certaines situations clinico-virologiques ou pour conforter certains choix thérapeutiques (en particulier lors d’allègement).

Licence Cette œuvre est mise à disposition selon les termes de la Licence Creative Commons Attribution - Pas d'Utilisation Commerciale - Pas de Modification 4.0 International