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Virologie

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Export nucléaire des ARN viraux chez les métazoaires Volume 24, numéro 4, Juillet-Août 2020

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5

  • Figure 6

  • Figure 7

  • Figure 8

Tableaux

Auteurs
1 Institut de Biologie moléculaire des plantes,
CNRS UPR2357,
Université de Strasbourg,
Strasbourg, France
2 Université de Strasbourg,
Inrae, SVQV UMR-A 1131,
F-68000 Colmar, France
3 King's College London,
Strand, London,
WC2R 2LS, UK
* Correspondance

L’export nucléaire des ARNm est un processus complexe qui nécessite la participation orchestrée de nombreuses protéines, dont le recrutement débute dès les premières étapes de la transcription et de la maturation des ARNm. Cette stratégie permet à la cellule d’avoir une garantie de la conformité des messagers qui accèdent au cytoplasme et à la machinerie traductionnelle. La majorité des transcrits est exportée par le dimère d’exportines TAP-p15 dont le recrutement au niveau des ARNm est essentiellement assuré par le complexe multiprotéique TREX-1. Certains ARNm qui ne possèdent pas l’ensemble des caractéristiques communes aux messagers, utilisent des variantes de la voie de TAP-p15, ou font appel à une exportine différente, CRM1. L’une et/ou l’autre de ces voies d’export est également utilisée par les virus dont les ARNm sont synthétisés dans le noyau, comme les rétrovirus, la grande majorité des virus à génome ADN et le virus de la grippe. L’usurpation des machineries cellulaires d’export par les ARNm viraux est en général rendue possible par la présence d’éléments structuraux constitutifs, reconnus par les facteurs cellulaires d’export et/ou par des protéines adaptatrices virales. Les transcrits ainsi pris en charge échappent au système de surveillance de l’hôte, sont efficacement exportés pour être traduits, et permettent le déroulement des étapes ultérieures des cycles infectieux.