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Virologie

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En avoir ou pas, l’interférence par l’ARN comme défense antivirale chez les mammifères Volume 22, numéro 5, Septembre-Octobre 2018

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3
Auteurs
Université de Strasbourg,
Institut de biologie moléculaire et cellulaire du CNRS,
Architecture et réactivité de l’ARN,
15, rue René-Descartes,
67084 Strasbourg cedex,
France
* Tirés à part
a Contribution équivalente

Présent chez la majorité des eucaryotes, le RNA silencing ou interférence par l’ARN (RNAi) est un mécanisme de régulation de l’expression de gènes dirigé par des petits ARN et participant à de nombreux processus biologiques. Chez les plantes, les nématodes et les insectes, ce mécanisme est primordial dans la défense antivirale. Chez les mammifères, bien que présent dans le cadre de la voie des microARN, son importance dans la défense antivirale reste encore vivement débattue. Ces dernières années, plusieurs études ont tenté de répondre à la question de savoir si le RNAi antiviral était conservé chez les mammifères. À l’heure actuelle, ces études, parfois contradictoires, n’ont pas permis de répondre de manière définitive à cette problématique. Dans cette revue, nous présenterons les arguments en faveur ou en défaveur d’une conservation chez les mammifères de ce moyen de défense, et montrerons que ce mécanisme semble être fonctionnel et actif en contexte viral chez les mammifères dans certains types cellulaires et/ou dans certaines conditions.

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