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Télémédecine et insuffisance cardiaque, à la recherche d’un nouveau modèle ? Volume 26, numéro 2, Mars-Avril 2014

Auteurs
1 Centre Hospitalier René-Dubos, unité thérapeutique d’insuffisance cardiaque, 6 Avenue de l’Île de France, CS 90079 Pontoise, 95303 Cergy Pontoise ; Faculté de médecine Paris Descartes, Département d’éducation thérapeutique, Paris, France
2 CHU de Nancy, Hôpital Brabois, service de cardiologie, Nancy, France
3 Hôpital Européen Georges Pompidou, service de cardiologie, 14 rue leblanc, 75015 Paris, France
* Tirés à part

L’insuffisance cardiaque chronique est une maladie fréquente et grave. Malgré les progrès des derniers années avec l’émergence de nouvelles thérapeutiques, de nouveaux biomarqueurs et l’amélioration de nos possibilités diagnostiques en particulier en échographie, le taux de réhospitalisation et de décès reste particulièrement élevé. Une autre spécificité de cette maladie est que plus de 50 % des patients présentent des signes cliniques devant alerter celui-ci 5 jours avant son passage aux urgences. Tous ces éléments font de l’insuffisance cardiaque une cible de choix pour la télémédecine. Dans le cadre de cette pathologie, la télémédecine s’est préférentiellement orientée, d’une part, vers le suivi de prothèses électriques (pacemakers, défibrillateurs) et, d’autre part, vers le suivi de signes de décompensation, que ce soit au moyen de prothèses embarquées (implantées) ou bien de modules externes connectés. Cependant, les résultats des études publiées ont été très variables et discutés. Actuellement, une nouvelle génération de dispositifs de télémédecine voit le jour, intégrant non seulement des paramètres cliniques, mais aussi des paramètres biologiques, mais cette génération comme les autres doit prouver son utilité et sa population cible avant son déploiement.