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Prévention antithrombotique et revascularisation endovasculaire périphérique Volume 8, numéro 10, Décember 1996

Auteur
centre de biologie moléculaire et vasculaire, université de Leuven, Leuven, Belgique.

La nécessité d’évolution de l’angioplastie transluminale percutanée a fait naître une nouvelle génération de techniques endovasculaires pour le traitement des artériopathies périphériques. Leurs objectifs, pallier les limites de l’angioplastie et aborder des lésions inaccessibles à l’angioplastie simple, ne sont qu’en partie réalisés. En effet, beaucoup de nouveaux développements accueillis initialement avec enthousiasme et répandus (trop ?) rapidement sous pression commerciale ne survivent pas à l’évaluation critique. De toutes les nouveautés introduites à partir des années 80, les endoprothèses métalliques (stents) ont connu l’expansion la plus remarquable : de la prévention secondaire de resténose après angioplastie à la mise en place primaire pour les lésions compliquées de l’axe aorto-iliaque. Leur implantation au niveau fémoropoplité fait encore l’objet de plus de discussion. La tradition de prescrire un traitement antithrombotique après un traitement endovasculaire remonte au temps des pionniers. Zeitler et al. [1] observaient, après angioplastie, une incidence de réocclusion précoce avec l’aspirine seule, égale à celle obtenue avec l’association aspirine-héparine (mais inférieure à celle due à l’héparine seule), tandis que le risque d’hématome au point de ponction diminuait fortement. Ces données ont été obtenues sans randomisation stricte. Néanmoins, elles ont été reconnues apparemment comme preuve de l’efficacité de l’aspirine dans l’angioplastie périphérique, sans doute parce qu’elles soutiennent la logique d’activation plaquettaire sur toute lésion infligée à l’endothélium.