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Le bonheur est-il un nouvel objectif en prévention cardiovasculaire ? Volume 30, numéro 4, Juillet-Août 2018

Auteur
Cabinet de cardiologie Cœur de Lorraine, 12-14A, rue de Longwy, 57100 Thionville, France
* Tirés à part

Les études épidémiologiques ont clairement établi les liens entre les comportements de santé et le risque de maladie coronaire. Le tabagisme, la sédentarité, une alimentation déséquilibrée sont des facteurs de risque majeurs d’infarctus du myocarde. Les messages de prévention sont maintenant bien connus de la population. Cependant, il est souvent très difficile de motiver nos patients à changer leur mode de vie.

De nombreux facteurs psychosociaux tels la dépression, l’anxiété, le stress chronique sont générateurs de pathologie coronaire. Ils agissent à la fois par des effets physiologiques directs mais surtout par l’intermédiaire de comportements de santé négatifs. En revanche, l’étude de la littérature nous montre que la psychologie positive (optimisme, bonheur) est associée à des comportements de santé protecteurs et à des modifications physiologiques protectrices. La recherche du bonheur est-il un nouvel objectif en prévention cardiovasculaire ?

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