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Dénervation artérielle rénale, quelles indications en 2014 ? Volume 25, numéro 6, Novembre-Décembre 2013

Auteurs
Hôtel-Dieu, Unité HTA, Prévention et Thérapeutique Cardiovasculaires, 1 place du Parvis Notre-Dame, 75004 Paris, France ; Centre de Diagnostic et de Thérapeutique, Paris, France

L’hypertension artérielle est au premier rang à l’échelle mondiale en termes de mortalité attribuable de par sa fréquence élevée et de la morbidité générée. Le bénéfice du traitement antihypertenseur a clairement été démontré en termes de morbi-mortalité cardio- et cérébrovasculaire et de néphroprotection. Cependant, la résistance au traitement antihypertenseur reste une situation fréquente et une préoccupation médicale en raison du risque cardiovasculaire majoré que présente le patient. Susceptible d’apporter une alternative thérapeutique, la dénervation rénale est une procédure invasive endovasculaire détruisant sélectivement les fibres nerveuses sympathiques engainant les artères rénales. La place de la dénervation artérielle rénale dans la prise en charge d’une résistance au traitement antihypertenseur médicamenteux n’est pas encore bien définie, malgré des résultats prometteurs en matière d’efficacité sur la réduction tensionnelle. L’innocuité et l’efficacité du geste, en particulier en termes de persistance de la réduction tensionnelle mais aussi de morbi-mortalité cardiovasculaire, cérébrovasculaire et rénale devront être évalués sur le long terme et confirmées par des études randomisées en aveugle en comparaison à un traitement antihypertenseur optimal.