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Chimioembolisation du carcinome hépatocellulaire : état de l’art Volume 29, numéro 5, Septembre-Octobre 2017

Illustrations


  • Figure 1

  • Figure 2

  • Figure 3

  • Figure 4

  • Figure 5
Auteurs
1 Hôpital privé d’Antony, Centre d’imagerie diagnostique et interventionnelle La Providence, 25, avenue de La Providence, 92160 Antony, France
2 Clinique Arnault Tzanck, 122, avenue Maurice Donat, 06250 Mougins, France
3 IMFM, 5, rue Faidherbe, 75011 Paris, France
* Tirés à part

Le carcinome hépatocellulaire survient dans 80 % des cas chez des patients atteints de maladie chronique du foie au stade de cirrhose, pour lesquels un dépistage semestriel par écho-doppler hépatique est préconisé. La prise en charge thérapeutique des patients atteints de carcinome hépatocellulaire est bien codifiée et doit suivre l’algorithme de traitement Barcelona-Clinic Liver Cancer. La chimioembolisation est le traitement de référence pour les patients au stade « intermédiaire » (stade B) de la maladie. Le principe de la chimioembolisation est d’injecter par voie intra-artérielle une chimiothérapie antitumorale à l’aide d’un vecteur, puis d’emboliser les artères nourrissant les tumeurs. Deux techniques, conventionnelle ou avec microsphères chargées, peuvent être utilisées, sans qu’aucune des deux n’ait démontré un bénéfice clinique supérieur à l’autre. Les principales contre-indications sont une fonction hépatique altérée (Child-Pugh ≥ 8), un flux porte inversé et une insuffisance rénale. L’efficacité et la tolérance sont satisfaisantes malgré un pronostic sombre (< 30 % de survie à trois ans). La réponse radiologique doit être évaluée à l’aide des critères RECIST modifiés par IRM injectée (à défaut scanner) à quatre semaines.