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Cardiotoxicités liées aux traitements anticancéreux et leur détection précoce : place de l’IRM cardiaque de perfusion ? Volume 34, numéro 3, Mai-Juin 2022

Auteurs
1 Aix-Marseille Université, CNRS, CRMBM, 27, boulevard Jean Moulin, 13005 Marseille, France
2 APHM, Hôpital Universitaire Timone, CEMEREM, 264, rue Saint-Pierre, 13005 Marseille, France
3 Aix-Marseille University, University Mediterranean Center of Cardio-Oncology, Unit of Heart Failure and Valvular Heart Diseases, Department of Cardiology, North Hospital, Assistance Publique - Hôpitaux de Marseille, Centre for CardioVascular and Nutrition Research (C2VN), Inserm 1263, Inrae 1260, 13015 Marseille, France
* Tirés à part : F. Cadour

La cardio-oncologie requiert une connaissance fine de la cardiotoxicité des traitements anticancéreux, de leur mécanisme et de leur diagnostic pour mieux les prendre en charge. Les traitements anticancéreux sont responsables de dommages cardiaques à différentes échelles, jusqu’à une altération microvasculaire. Leur cardiotoxicité repose aujourd’hui principalement sur l’altération de la fraction d’éjection ventriculaire gauche (FEVG). L’imagerie de perfusion cardiaque cherche à rendre compte de l’apport de l’oxygène et des nutriments aux tissus au travers du flux sanguin, suggérant ainsi l’évaluation de la microcirculation coronaire. Cette imagerie de perfusion cardiaque peut être réalisée en pratique clinique par imagerie nucléaire ou imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque. Dans cette mini-revue, nous exposons la cardiotoxicité de différents traitements anticancéreux et décrivons l’évaluation de la perfusion myocardique pour détecter précocement cette cardiotoxicité avant toute altération de la FEVG.